(Vidéo) – Équipe nationale : « Arrêter de diaboliser Me Babacar N’DIAYE. Il fait tout ce qu’il peut pour développer le Basket », Gorgui SY DIENG

Gorgui SY DIENG, le pivot des “Lions“ sénégalais de Basketball, se fait l’avocat d’un avocat, en l’occurrence Me Babacar N’DIAYE, président de la FSBB (Fédération sénégalaise de Basketball). Ainsi, le Capitaine de l’équipe nationale masculine de Basketball du SÉNÉGAL a recommandé, à l’intention de certains acteurs du Basket, d’arrêter de diaboliser le président de ladite Fédération.

 

A son humble avis, il fait des mains et des pieds pour développer le Basket et remporter des titres. Depuis l’élimination des “Lions“, dimanche dernier, la gestion du patron du Basket est vertement critiquée par des acteurs et autres amateurs de la balle orange.

De même, le pivot sénégalais n’a pas manqué de “dunker“, lundi dernier, en la défaveur de certains dirigeants et acteurs du ballon orange dans l’émission “Sport A La Une“ de la TFM.
« J’appelais surtout pour parler du Basket. On ne joue que pour le SÉNÉGAL. Mais les gens sont souvent dans des calculs, des manœuvres, entre autres. Ils sont libres d’avoir des ambitions, mais on devait s’unir et mettre toute cette énergie au service du Basket et son développement. Je crois qu’on compterait aujourd’hui le nombre de Coupes d’Afrique », a-t-il laissé entendre dans cette vidéo parcourue par votre site d’informations, Chrono–actu.

 

Au sein de la Tanière des “Lions“ du SÉNÉGAL depuis 2008, Gorgui SY DIENG, qui fait partie des plus expérimentés parmi ses coéquipiers, pense que les « gens qui sont dehors et qui tirent sur la Fédération et Me Babacar N’DIAYE, doivent s’investir et mettre leurs forces dans cette équipe. C’est ainsi qu’on pourra développer le Basket. Le monde du Basket est petit. On doit arrêter de salir les gens et essayer de positiver. L’équipe nationale est un patrimoine commun. Les vilains mots et autres propos discourtois ne font pas partie du milieu du Basket. On doit arrêter avec cette pratique ».

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Dans la foulée, le sociétaire des “Spurs“ de San Antonio se confondra en croustillantes révélations, à la question de savoir si l’Équipe fédérale ne refuse pas le dialogue : « Les portes n’ont jamais été fermées. Je suis là depuis 2008. J’ai travaillé avec plusieurs responsables du Basket. Je dis ce que je pense. Les gens ont des intentions et prétentions. De ce fait, ils feront tout pour que l’autre échoue. Cela ne nous mènera nulle part… »

Dans le registre des révélations, Gorgui SY DIENG a tenu à confier : « Je suis allé voir Baba TANDIAN, pour qu’il revienne dans le Basket. On a échangé et il m’avait promis de tout laisser et revenir pour la bonne marche de la discipline. J’ai aussi discuté avec Babacar N’DIAYE. Je dis souvent que le ballon de Basket est petit, mais il peut régler beaucoup de problèmes. Si je construis des hôpitaux, des postes de santé, des salles de classe, des écoles coraniques, c’est grâce au Basket. Je n’accepterai pas que les gens détruisent ce beau sport. Les gens doivent arrêter de diaboliser Me Babacar N’DIAYE. Il fait tout ce qu’il peut pour développer le Basket et gagner des titres. Maintenant, la chance et la victoire sont du domaine divin. On dit que le Basket est resté des années sans gagner, le Football a attendu combien de temps ? Ils n’ont qu’une Coupe d’Afrique et pourtant on a mis des milliards. Les gens oublient vite et cela ne veut pas dire que l’équipe la plus forte gagne toujours. Je suis d’accord que la petite catégorie est laissée en rade. Il faut qu’on revoie son organisation et qu’on revienne à l’orthodoxie. Je fais partie intégrante du Basket et je donnerai mon avis sur le Basket… »

 

A l’en croire, le Basket a indiscutablement évolué. Toutefois, on ne peut pas former les jeunes et gagner de façon cinglante. « Le Basket est en avance sur nous. On doit donner la chance à nos techniciens locaux d’aller se former, se frotter aux meilleurs, afin de mieux transmettre leur savoir. Il ne suffit pas d’être fort et costaud pour être un bon basketteur. Le Basket est une science et il faut de la patience pour apprendre et grandir. On doit taire les querelles, soutenir le président, jusqu’au terme de son mandat et en faire de même quand un autre sera là. Mais les détails ne nous apporteront rien, si ce n’est accuser encore du retard », a–t–il bien voulu préciser.