Oustaz Oumar Sall a été interpellé et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale, d’après seneweb. Le maître coranique est accusé d’avoir critiqué des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, notamment la Wazifa et l’Hadaratoul Jummah.

À la suite de la sortie polémique du célèbre prêcheur Oustaz Oumar Sall, le Collectif international des talibés Cheikh a déposé une plainte auprès du procureur pour diffamation et insulte, commises via un système informatique, envers un groupe de personnes identifiables par leur religion, ainsi que pour provocation à l’intolérance entre des individus de différentes confessions religieuses.

Le parquet a confié l’enquête au commissaire Aly Kandé, à la tête de la Division spéciale de cybersécurité. C’est dans ce contexte que le chef de cette unité d’élite de la police nationale a convoqué le prêcheur ce mercredi. À la fin de son interrogatoire, Oustaz Oumar Sall a été placé en garde à vue.

Oumar Sall avait critiqué certaines pratiques de la confrérie tidiane, affirmant notamment que « le Prophète n’a jamais enseigné de scander le nom d’Allah à la fin de la prière », faisant référence à la Wazifa et à l’Hadaratoul Jummah propres à la confrérie tidiane. Ces déclarations ont choqué les talibés Cheikh, entraînant des plaintes. Face à cela, Oustaz Oumar Sall a présenté des excuses aux tidianes.

Le prêcheur a par la suite clarifié ses propos lors d’une nouvelle intervention : « Je n’ai cité personne. J’ai juste dit que le Prophète Mohammad n’a enseigné à personne à scander le nom d’Allah après la prière ».