TER, BRT, STADES … Macky SALL ou le temps de l’action en marche !
L’année 2012 témoignait de la naissance de la deuxième alternance politique du Sénégal, avec l’accession du Président Macky SALL à la magistrature Suprême. De cette date à nos jours, que promesses réalisés ! En effet, sauf à vouloir nier l’évidence, il est difficile de ne pas admettre, aujourd’hui, que le Président Macky SALL fait montre d’une détermination admirable, à ouvrir un nouveau cahier de l’histoire du Sénégal. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’homme s’y attèle sans tambours, ni trompette, au point de dérouter ses adversaires.
Au-delà des querelles au ras de pâquerette qui sont consubstantielles à la chose politique, surtout au Sénégal, Macky SALL se veut pragmatique. A preuve, en réponse à la kyrielle de critiques de ses détracteurs, il enchaîne les réalisations, les unes plus innovantes que les autres. Train Express régional, Bus Transit Rapid, stade, routes … le maitre-mot est innovation. Le temps de l’action est en marche. Un véritable basculement du centre de gravité de la gouvernance vers le concret s’opère. Or, ailleurs sous d’autres cieux ou ici à une autre époque, la gouvernance par les slogans avait le vent en poupe. Les réalisations concrètes étaient vouées aux calendes grecs et sacrifiées sur l’autel de la politique politicienne.
En vérité, l’histoire retiendra que le magistère du patron des marron-beiges aura été marqué par des taux de croissance impressionnants (supérieurs à 7% jusqu’en 2019), un déficit budgétaire en baisse, des infrastructures solides et de haute qualité, la création d’une nouvelle ville à Diamniadio dans la région de Dakar, la mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne, le Train express régional (TER), la mise en œuvre de différents programmes : PUDC, PUMA, PROMOVILLES, la maîtrise de l’électricité, les politiques d’inclusion sociale, le soutien aux populations vulnérables, le soutien au pouvoir d’achat, la sécurité, le domaine sportif, les programmes d’habitat, l’industrie, le tourisme, la culture, énergies renouvelables, les programmes sectoriels dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation et de la formation, de l’enseignement supérieur, de l’hydraulique urbaine et rurale, de l’assainissement, de l’énergie, de pistes de production, d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, de la pêche.
En réalité, depuis avril 2004, date de sa nomination comme chef du gouvernement, en remplacement de Monsieur Idrissa SECK, Macky SALL, Premier Ministre puis Chef de l’Etat, est, et demeure le précurseur de la «Grande Transformation du Sénégal », à travers tous ces grands chantiers édifiés dans le pays. Cette logique sera poursuivie avec détermination, une fois à la magistrature Suprême. Aujourd’hui, encore plus que jamais, le Sénégal, malgré un contexte international difficile fait partie des pays qui donnent l’espoir d’une Afrique en marche.
Cette démarche du patron des marrons-beiges a fini de convaincre, outre ses partisans, certains de ses thuriféraires les plus zélés. On comprend mieux pourquoi l’homme est attaqué en permanence sur des fronts autre que son bilan. Ce besoin de déplacer le débat ailleurs et de cristalliser l’attention sur des non évènements, est devenu un grand classique de la guerre de communication savamment orchestrée, pour venir à bout d’un « ennemi » gênant.
On en voudra pour preuve, cette vieille rengaine que constitue la question de l’homosexualité. Cette question déjà réglée par la législation sénégalaise continue d’être agitée au gré des besoins du moment, à des fins purement politiques. D’ailleurs, cela n’a pas rien d’étonnant, car Real politique oblige. Qu’à cela ne tienne !
Abdoulaye FALL