Tamba – En pleine brousse : Un ancien militaire viole la femme d’un enseignant

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Reconnu coupable de “viol“ sur une la nommée “A. S“, épouse d’un enseignant, l’ancien militaire “E. M G“ a été condamné à 10 ans de “réclusion criminelle“ par la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Tambacounda.

 

En effet, la victime – mariée et mère de 5 enfants –, avait sollicité les services de l’ancien militaire conducteur de moto “Jakarta“, après avoir été envoyée par son mari cloué au lit pour percevoir son salaire dans une banque de la place à Tambacounda.

Après discussion, la cliente et le chauffeur tombent d’accord au prix de 8.000 francs CFA pour le transport Koumpentoum–Tambacounda.

Arrivé à hauteur du village de Ly–Counda, situé à une dizaine de Km de Tambacounda, le conducteur demande à sa cliente “A. S“ de descendre le temps de régler la moto. Loin de se douter ce qui se tramait dans la tête du conducteur, la dame descendit de la moto. Le conducteur de moto “Jakarta“ commence à faire des avances à sa cliente, qui refuse. Sous la menace d’une arme blanche, la victime finit par céder avant de se livrer à son bourreau et d’être amenée de force dans un endroit isolé et touffu. Elle est déshabillée et menacée de mort. Le conducteur se jette ensuite sur elle et la viole.

La dame rejoint son domicile conjugal dans un piteux état, pour aller raconter sa mésaventure à son époux et aux membres de sa famille avant de déposer une plainte à la Brigade de Gendarmerie de la localité.

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Le certificat médical fait état de “lésions traumatiques“ qui seraient liées à une pénétration sexuelle. Arrêté, l’ancien militaire a été déféré puis placé sous mandat de dépôt. Inculpé de “viol puis jugé en première Instance, le conducteur moto “Jakarta“ a été condamné à une peine de 10 ans de “réclusion criminelle“ par le Tribunal de grande Instance de Tambacounda avant d’interjeter appel.

A la barre de la Cour d’appel de Tambacounda, l’accusé a catégoriquement nié les faits. Il précise que la victime était consentante au moment des faits. Pour se dédouaner, l’accusé souligne que la dame a voulu se venger de lui en portant ces fausses accusations par ce qu’elle lui avait pris 11 000 francs CFA au lieu des 8.000 francs CFA convenus.

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