Soham Wardini n’a jamais été d’accord avec la démolition du marché de Sandaga. La maire de Dakar était favorable à sa réhabilitation. C’est pourquoi, la commune du Plateau, auteure de cette démolition, a été attaquée en la justice. Soham Wardini, qui a donné l’information, à l’émission JDD, renseigne que le dossier suit son cours au tribunal.

« Je rappelle que ce marché appartient à la ville de Dakar. Quand on a effectué sa démolition, avec l’acte 3, il est resté à la ville de Dakar. C’est un bien de la ville. En tant que maire, je dois défendre le patrimoine de la ville. (…). J’attendais, lorsqu’un bon jour, j’ai vu un appel d’offre. C’est par la suite que j’ai alerté, mais les gens n’ont pas réagi jusqu’au jour où j’ai vu qu’ils avaient commencé à démolir le marché. À l’époque, j’aurais pu emmener les volontaires de la ville s’opposer à cette démolition. Mais, je ne suis pas ce genre de personne. Et puis, c’était en temps de Covid. Nous avons convoqué une réunion de Conseil municipal, et nous avons discuté de Sandaga. C’est par la suite que nous avons décidé de saisir la justice. L’affaire est en cours dans les juridictions. Nos avocats sont en train de suivre le dossier », a laissé entendre Mme Wardini.

Abordant la salubrité dans les artères de la capitale, la maire sortante de la ville de Dakar, candidate à sa propre succession, promet de continuer les opérations de désencombrement, une fois réélue. « Pour que la mobilité soit réelle à Dakar, il faut dégager tout le territoire. On a essayé plusieurs fois à le faire. On désencombre, mais la nature a horreur du vide. Si l’on n’aménage pas, les gens reviennent. Nous sommes prêtes à poursuivre ces opérations de désencombrement. Et cette fois-ci, on espère que ça sera la bonne », a-t-elle déclaré. Pour Mme Wardini, le programme ‘’Dakar Ville Propre’’ doit être une réalité’’. « On ne peut pas vivre dans un environnement aussi sale et être en bonne santé. Nous devons revoir nos comportements », a-t-elle sensibilisé.

Ramatoulaye