Sextape à la médina : largué par sa copine, il balance ses vidéos

Le sieur A. Tine est actuellement dans de beaux draps. Il a été déféré au parquet par le commissariat de la Médina, pour Collecte illicite et diffusion illégale de données personnelles à caractère pornographique, chantage et menace.

Le malheur de ce jeune homme est d’avoir balancé les photos et vidéos nues de sa copine qui venait de rompre avec lui. Une rupture qu’il avait mal digérée. Pourtant, rien ne présageait qu’ils en arriveraient à cette extrémité.

En effet, rapporte le quotidien «BÉS BI, Le Jour», les deux jeunes tourtereaux se sont connus à la veille de la fête de la Tabaski 2021. Tout de suite après, ils ont commencé à entretenir une relation amoureuse, sanctionnée par plusieurs rapports sexuels.

Dans sa plainte, la jeune fille a expliqué aux hommes du commissaire Sow qu’à chaque fois qu’ils étaient ensemble, son amant profitait de la situation pour prendre des photos obscènes.

«Après nos ébats, il profitait de mon sommeil pour prendre des vidéos et photos nues de moi», a-t-elle expliqué. Mais, à chaque fois, dit-elle, elle lui demandait de tout supprimer. En réalité, ce qu’elle ignorait, c’est qu’A. Tine avait minutieusement gardé toutes ces images obscènes dans son téléphone.

Et, plus les jours passaient, plus la jeune fille se rendait compte que le jeune homme ne prenait pas au sérieux leur relation. «Il se rapprochait de moi juste pour entretenir une partie de jambes en l’air», a finalement constaté la fille.

De guerre lasse, elle décide de rompre avec son amant. Et, lorsqu’elle s’en ouvre à Tine, ce dernier refuse catégoriquement. Pis, il a commencé à proférer des menaces, selon lesquelles il allait diffuser toutes les photos et vidéos nues qu’il avait d’elle.

Des menaces qu’il a finalement mises en exécution, quelques jours plus tard, en balançant les images obscènes de la fille, via un numéro de téléphone inconnu. C’est donc dans ces circonstances qu’elle a décidé de porter plainte, afin que ses photos et vidéos ne fassent pas le tour de la toile.

Interpellé, A. Tine, qui est né en 1982, n’a pas cherché à nier l’évidence. Il a fait des aveux circonstanciés, en prenant toutefois la précaution de nier le chantage. Selon lui, il n’a pas utilisé les photos et vidéos comme forme de pression.

«J’ai pris les vidéos de nos ébats uniquement pour garder des souvenirs avec elle, notamment les bons moments qu’on a passé ensemble», s’est-il dédouané. Ce qui ne l’a pas empêché d’être envoyé en prison.

NKN