Serigne Mahi Niasse ou le triomphe de la diplomatie religieuse…

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Guide de la communauté niassène ayant fait allégeance à Mawlana Cheikh Al Islam, Cheikh Ibrahima Niass «Baye», Cheikh Mahi Niass aura réussi une prouesse qui mérite d’être soulignée, voire largement relayée.

Porté à la tête des contingences confrériques, nos Khalifes Généraux sont investis d’une mission tout aussi délicate que difficile. En effet, le guide religieux est un rempart privilégié pour l’aspirant à l’accès au voisinage de son Seigneur, qui, en aucun cas, ne saurait se soustraire aux recommandations prophétiques dont le guide n’est qu’un prolongateur attitré. Ainsi, en fonction des circonstances, que ce soient réjouissantes ou douloureuses, le guide religieux, a fortiori le Khalife Général, est naturellement sollicité pour bénir ou offrir son entremise. De ce fait, de deux choses l’une : les coeurs s’apaisent avec calme et tranquillité ou les situations les plus innégociables finissent par trouver un dénouement heureux.

Serigne Mahi Niass réunit 50 tribus et leur demande de mettre un terme à la guerre

En voilà une nouvelle qui restera longtemps gravée dans la mémoire des musulmans de ce pays, toutes confréries et obédiences confondues. En effet, dans la crise du Darfour, qui n’a que trop duré, Cheikh Mahi Niass, Khalife Général de la Fayda Tidiannya, a quasiment réussi l’impossible. Or, nous dit–on souvent qu’«à l’impossible, nul n’est tenu», le musulman a l’impérieuse obligation d’oeuvrer pour la paix entre les peuples, particulièrement au sein de la société dans laquelle il vit. Digne continuateur de l’oeuvre de Cheikh Al Islam Mawlana Cheikh Ibrahima Niass «Baye», Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahim Niass, en tant que Khalife Général de la Fayda Tidiannya, a fait d’une pierre deux coups au Soudan où il se trouve présentement pour une mission de paix, plus particulièrement dans le Darfour. Pour que la sacralité de la vie humaine puisse peser lourdement dans la balance, le guide religieux est parvenu à rassembler plus de 50 tribus, leurs dignitaires y compris. Religion de paix, de fraternité et de Miséricorde, l’Islam décroche, en cette réussite de Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahim Niass, une grande victoire. Le Khalife sénégalais les a appelés à déposer les armes et à taire leurs querelles pour qu’enfin la paix puisse revenir.

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L’histoire se répète agréablement au bénéfice de la oummah

Pour un oui ou un non, une mosquée était fermée en Casamance pendant très longtemps. En effet, pour des considérations plutôt ethnicisantes voire à dormir debout, deux imams se menaient une guerre sans merci dans la région du Sud, conduisant à la fermeture pure et simple de la mosquée; parce que chacun, de son côté, s’estimait l’imam valable pour diriger les offices dans le lieu de culte. Mis au courant de la situation malencontreuse, Serigne Mouhammadou Mansour Sy Borom Daradji a pris son bâton de pèlerin et s’est rendu sur les lieux pour trouver une solution. Depuis lors, le problème est définitivement résolu.

De même, toujours pour l’histoire, notons que bien avant la première alternance politique de notre pays, soit en 1999, la défunte soeur du Khalife Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahim Niass, Ya–Seyda Mariama Niass, avait pesé de tout son poids dans la médiation entre le Sénégal et le Soudan. Ce qui du reste avait agréablement abouti à la reprise des relations diplomatiques entre les deux Etats, dans le courant de la même année.

Toutefois, il convient de souligner que le Soudan compte, parmi les musulmans, une importante communauté de disciples de Mawlana Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass «Baye».

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