Revue de presse : Sur les Unes de ce vendredi, est mis en exergue le refus de la DGE de rétablir SONKO dans ses droits !

Les publications parvenues aujourd’hui, vendredi 20 Octobre, à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise) ont, en priorité, traité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la DGE (Direction Générale des Élections) de fiches du parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane SONKO.

 

« SONKO, pas (encore) au bout de ses peines », a ainsi titré le journal “L’Info“, rapportant que la Direction Générale des Élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane SONKO venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de Justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.

Le mandataire de l’opposant, le député Ayib DAFFÉ a confié au journal qu’il a été « éconduit comme un malpropre de manière discourtoise et inélégante par la DGE ».

Cette situation pousse le journal “Kritik’ “ à se demander si l’administration électorale au SÉNÉGAL est sous contrôle citoyen.

« La DGE est–elle sous tutelle », s’est instamment demandé le journal “Kritik’ “ ?

Le journal a évoqué « le changement intervenu au Ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki KABA qui a remplacé Antoine DIOME (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale ».

“Walfadjri“ a assimilé ce refus des fiches de parrainages à Ousmane SONKO comme une “ loi piétinée “. Dans un article intitulé « Le pouvoir refuse d’abdiquer », la publication a rapporté que les avocats de l’opposant Ousmane SONKO ont appelé l’État au respect des décisions de Justice.

« L’État fait fi des décisions de Justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane SONKO, malgré la décision de Justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le Tribunal de grande Instance de Ziguinchor (Sud) ».

“Sud Quotidien“ a constaté que « SONKO est toujours sur la touche ». *

Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.

« Le Collectif des avocats d’Ousmane SONKO ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire, qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor », a rapporté “Sud Quotidien“.

Pour sa part le journal “Le Témoin“ a conclu que « L’État est dans le Macky…du non droit ».

Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane SONKO comme une « énième et scandaleuse entorse du SÉNÉGAL à l’État de droit ».

Pendant ce temps le tout nouveau Garde des Sceaux ministre de la Justice Me Aïssata TALL SALL semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la Justice au SÉNÉGAL.

« Aïssata TALL SALL liste les quatre grands axes de sa mission », a titré “L’AS“.

« La Justice est le seul nom d’un département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la Justice transparente. Un porte-parole du Ministère de la Justice sera nommé », a déclaré Me Aïssata TALL SALL dans des propos relayés par “L’AS“.

Selon le journal, « la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice ».

C’est ce qui fait dire au journal “Source A“ qu’ “ Aïssata TALL SALL bouillonne d’énergie “.

« Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la Justice (…) parce que, ceux–là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parent pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison », a déclaré l’avocate dans “Source A“.