La Presse quotidienne a constaté que la rupture est désormais consommée au sein du groupe parlementaire “Yewwi Askan Wi“ – principale coalition de l’opposition dont les scènes de ménage font grand bruit dans les journaux –.

En effet, cette rupture a été actée à l’ouverture de la Session ordinaire unique 2023/2024 de l’Assemblée nationale, marquée par « la réorganisation du Bureau de l’Hémicycle […] dans des circonstances compliquées, en raison des divergences les partisans de Khalifa SALL et ceux de [Ousmane] SONKO », les deux principaux leadeurs de cette coalition, a ainsi rapporté “Enquête“.

De même, le journal a signalé, qu’avec le départ de “Taxawu Ndakaru“ de Khalifa SALL, « la coalition Yewwi Askan Wi a perdu quatre postes clés du bureau de l’Assemble nationale ». En conséquence, a instamment renchéri “L’Observateur“, « le nouveau bureau voit la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar (BBY) se renforcer avec trois postes qui étaient attribués à l’opposition […] ».

De son côté, “Source A“ a noté que « [… après voir refusé toute discussion avec eux depuis la fermeture de la première Session ordinaire de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire “Yewwi Askan Wi“ a décidé [d’écarter les députés “Taxawu Senegaal“] du Bureau de l’Institution ».

En réaction, « les députés membres de “Taxawu Senegaal“ ont décidé de quitter simplement et purement le groupe parlementaire » formé par la principale coalition de l’opposition, « dont le président du groupe parlementaire, Birame Soulèye DIOP est resté droit dans ses bottes, et sans concession », malgré les critiques, a précisé “L’Info“.

Les députés de “Taxawu Senegaal“ ont beau dénoncé « une trahison des députés de Yewwi Askan Wi qui ont pris la décision inélégante et stupide d’exclure leurs collègues de “Taxawu Senegaal“ », M. DIOP a rétorqué que, « quand les Conseillers de Pastef ont été évincés du Bureau de la Ville de Dakar, ils étaient restés dignes. Une manière de dire à Abba MBAYE et Cie d’accepter leur sort », selon “L’Info“.

“Vox Populi“ a, pour sa part, pointé aussi ce point, en guise d’éclairage : « A l’origine de ce “SALL“ coup politique : les ouailles de SONKO, qui voulaient laver l’affront à la Mairie de Dakar avec l’éviction du député Abass FALL de son poste de Premier adjoint. »

Pour conclure, « Benno Bokk Yaakaar n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Encore moins dans le Bureau sortant. Mais [avec cette rupture], au moins le groupe de la coalition présidentielle […] a raflé les postes perdus par Yewwi Askan Wi après son divorce avec “Taxawu Senegaal“ », a rapporté “Bès–Bi, Le Jour“.

Pour le reste, la prochaine Présidentielle est au menu des quotidiens, avec “L’Observateur“ qui s’est intéressé à la « rupture bruyante » entre Macky SALL et son ancien PM Mahammed Boun-Abdallah DIONNE, lequel a décidé de solliciter les suffrages de ses compatriotes, apparemment contre l’avis du Président-sortant.

Le journal retrace « la manière dont le plus fidèle des fidèles a pris le …Macky » et fait sa « métamorphose ».

« D’habitude pondéré, Mahammed Boun-Abdallah DIONNE est devenu depuis sa rupture avec la coalition [de la majorité] agressif politiquement […] ».

Ce qui suggère que « derrière le masque, [se cache] de profondes frustrations. »

De son côté, “Tribune“ est revenu un peu sur ce sujet, en soulignant que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, au pouvoir), « l’actuel Premier ministre Amadou BÂ, va devoir batailler contre les candidats bannis », dont justement Boun-Abdallah DIONNE, au moment où « Yewwi Askan Wi (opposition) se retrouve également avec plusieurs candidats. »