Revue de presse : Le derby SÉNÉGAL Vs Guinée, clôturant la phase de poules des Lions, jaugé sur les Unes de ce mardi !
Le match des Lions du SÉNÉGAL pour la 3ème & dernière journée du groupe C de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), la consigne de vote attendue d’Ousmane SONKO et l’invalidation de la candidature à la Présidentielle de Karim Meïssa WADE dominent la livraison des quotidiens de ce mardi reçus à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise).
« Après les deux victoires sur la Gambie (3 – 0) et le Cameroun (3 – 1), les Lions visent le 3/3 face à la Guinée, ce mardi 23 Janvier 2024, à 17 h 00 GMT », écrit Stades, ajoutant que « ce serait une première depuis notre première [participation à la CAN] en 1965 ».
« Le jeu de tête des attaquants adverses est une arme de destruction des défenses », poursuit Stades.
Le Sélectionneur national du SÉNÉGAL, Aliou CISSÉ, estime que « l’essentiel est de terminer premier » du groupe C.
« Pour lui, qu’il y ait une victoire ou un nul, le plus important est de garder la première place », lit-on dans Record.
« On est là pour la première place », ajoute Record, en citant Kaba DIAWARA, le Sélectionneur national de la Guinée.
Source A dit en quoi il est important pour les Lions de gagner leur dernier match de la phase des poules.
« Ce mardi, les Lions ont encore la possibilité de faire ce que leurs aînés n’ont pas réussi. En faisant quoi ? Aller chercher un troisième succès de suite lors de cette phase des groupes », affirme-t-il.
« Le SÉNÉGAL […] n’a besoin que d’un match nul pour terminer premier de cette poule », a instamment précisé L’As.
Le Cameroun et la Gambie joueront le second match de la poule C, ce mardi.
« Comme une Finale ! » s’est exclamé Le Soleil, ajoutant : « Ce match promet de belles empoignades, mais, quel que soit le vainqueur, la vie ne s’arrêtera pas ».
Parce que les candidatures de trois militants ou sympathisants de son Parti politique dissous par le Président de la République ont été reçues par le Conseil constitutionnel, l’opposant Ousmane SONKO sera obligé de donner une consigne de vote en faveur de l’un d’entre eux, selon les quotidiens.
« Entre Bassirou Diomaye FAYE, Cheikh Tidiane DIEYE et Habib SY, le choix du premier nommé semble le plus crédible », a commenté Kritik’.
« Le dilemme de SONKO », a titré Bès-Bi, Le Jour, selon lequel « il existe de fortes divergences sur le choix définitif du candidat » de la formation politique dissoute.
Cheikh Tidiane DIEYE, l’un des “ trois plans B d’Ousmane SONKO “, « refuse de retirer sa candidature et attend de voir l’opposant emprisonné depuis Juillet dernier », apprend-on du même journal.
Bès-Bi, Le Jour signale la tenue d’une « réunion houleuse des proches » des trois candidats.
« La guerre des trois », a ainsi titré Le Quotidien, ajoutant que « rien ne va plus chez les partisans d’Ousmane SONKO, après la validation des candidatures de certains d’entre eux ».
« Devant la réalité d’un électorat non extensible à souhait…, a observé Le Quotidien…, « les sourires deviennent crispés entre camarades ».
Le Parti Démocratique Sénégalais continue de protester contre l’invalidation de la candidature de Karim WADE à l’élection présidentielle du 25 Février.
« Le PDS exige la dissolution du Conseil constitutionnel », lit-on dans Le Quotidien.
Pour sa part, WalfQuotidien affirme que « Karim WADE est parti pour perdre, concernant sa décision de saisir la Cour de justice de la CEDEAO en guise de protestation contre l’invalidation de sa candidature ».
« C’est une entreprise vouée à l’échec », soutient le journal.
« Les militants du PDS n’ont plus de repère et ça risque de précipiter la désintégration du Parti », a dit un analyste politique interrogé par L’Observateur sur l’avenir de cet ancien Parti au pouvoir.
Cheikh MBACKÉ Bara Doly, un ancien président du groupe parlementaire Liberté & Démocratie, dirigé par le PDS, déclare, selon Vox Populi, que « Karim WADE a créé les conditions de son élimination de la Présidentielle ».
EnQuête considère l’invalidation de la candidature de M. WADE comme “ une chance “ pour l’ancien Premier Ministre Idrissa SECK.
« Ce dernier pourrait bénéficier du report de voix des militants de Karim WADE », dans la mesure où, selon EnQuête, « il est le seul candidat qui porte aujourd’hui les idées libérales ».
Le même journal signale que M. SECK, dont la candidature a été jugée recevable par le Conseil constitutionnel, « est resté proche d’Abdoulaye WADE », le fondateur et Secrétaire général du PDS.