Revue de presse : En vedette sur les Unes, l’éventualité d’un plan B supplétif à SONKO & mille et un ennuis judicaires des responsables du PASTEF
La Presse écrite a principalement couvert des sujets politico-judiciaires ayant trait à la sélection du candidat du Parti Pastef-Les Patriotes à la Présidentielle 2024, la libération provisoire de Maïmouna Dièye et la nouvelle mise en examen contre Djamil Sané – membre de Pastef-Les Patriotes –.
Le journal “Bès–Bi, Le Jour“ a évoqué « le plan B émergent » de PASTEF, dans la perspective d’une élection présidentielle sans Ousmane SONKO, en prison.
« Dialo Diop a lâché le morceau, sans doute difficile à avaler pour nombre de proches de Sonko. Alors que le leader de l’ex-Pastef est en prison et surtout mal en point et que son casier judiciaire semble entaché pour invalider sa candidature, les contours d’un plan B se dessinent. Pourtant, ils ont récité l’alphabet pour faire de Sonko le plan A jusqu’à Z. Entre la première lettre et la dernière, il y a B comme Birame Soulèye Diop et Bassirou Diomaye Faye, mais aussi G comme Guy Marius Sagna », a écrit “Bès–Bi, Le Jour“.
“WalfQuotidien“ a, pour sa part, décrypté « les Forces et faiblesses d’un profil idéal pour Pastef ».
Dans ladite publication, Ibrahima Bakhoum – formateur en Journalisme – a cru savoir que cet éventuel candidat alternatif doit être « un compagnon de Ousmane Sonko, en termes de visibilité. Que ce candidat alternatif ne soit pas un individu sorti du néant même s’il est choisi par Pastef ! »
« Le choix d’un autre candidat que SONKO sera difficile », selon “EnQuête“, qui s’est ainsi interrogé :
« La guerre des +lieutenants+ aura–t–elle lieu ? »
“L’Observateur“ parle de « l’impossible plan de rechange », évoquant « des signes de résignation, l’équation de l’étendard, les limites d’une opération sans SONKO et les risques de dispersion de ce Parti. »
A sujet de l’inéligibilité de SONKO, « le maintien en détention est la seule arme du pouvoir », selon “Les Échos“ qui a expliqué pourquoi le pouvoir s’agrippe sur « la contumace », sur ce qui a poussé SONKO à écrire un « acte de non-acquiescement dès son entrée en prison ».
“Le Quotidien“ a partagé sur sa Une « la liberté provisoire » accordée à la responsable des femmes du Parti PASTEF, Maimouna Dièye en titrant ainsi : « Maimouna Dièye obtient la liberté provisoire ».
« L’état de santé précaire de la Maire de la Commune de Patte D’oie fait partie, entre autres, des raisons ayant poussé le juge à accorder la liberté provisoire à Maimouna Dièye. Cette dernière a été, au début du mois d’Août, inculpée pour divers chefs d’accusation et transférée au Pavillon spécial », a détaillé ledit journal.
« Maimouna Dièye en liberté provisoire assortie d’un contrôle judicaire », a indiqué “Le Soleil“, qui a également expliqué que la décision du juge fait suite à la dégradation de l’état de santé de la mairesse de la Commune de Patte–d’oie.
« L’édile de la Commune de Patte–d’oie avait été inculpé au début du mois d’Août pour “ association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, organisation d’un mouvement insurrectionnel, actes et manœuvres de nature à compromettre la Sécurité publique “ », a également ressassé le quotidien “Le Soleil“.
Pendant ce temps, les choses se corsent pour le maire de la Commune des Parcelles Assainies Djamil Sané « encore inculpé » dans l’affaire “Juan Branco“ – avocat franco-espagnol de la Défense du leadeur de Pastef-Les Patriotes –.
« Pour la deuxième fois, le maire des Parcelles Assainies a été placé sous mandat de dépôt en même temps qu’un lutteur, Ndigou Lô, et un proche du maire de Sangalkam. Ils ont été inculpés par le juge du 2ème Cabinet pour “ association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public et recel de malfaiteurs “ », a rapporté “Libération“.
Selon “Source A“, « les choses se compliquent pour le maire des Parcelles Assainies ».
Revue de presse : La possibilité d’un plan B de PASTEF est incluse dans les Unes de ce lundi !