Revue de presse : De l’École à l’émigration clandestine, en passant par la CENA et la victoire de Modou LÔ, les Unes sont bien garnies !

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Les risques de perturbations dans le secteur de l’Éducation, le drame de l’émigration clandestine, la grosse polémique née de la nomination de nouveaux membres  de la CENA (Commission Électorale  nationale autonome) et la victoire de Modou LÔ sur Ama BALDÉ en lutte avec frappe, sont les sujets mis en exergue dans les quotidiens reçus aujourd’hui, lundi 06 Novembre, à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise).

 

À propos de l’émigration irrégulière, “Libération“ a ainsi rapporté “ un nouveau drame au large de Nouadhibou “.

« Un nouveau drame, impliquant une pirogue ayant pris le départ au SÉNÉGAL pour rejoindre l’Espagne, s’est produit au large de Nouadhibou (Mauritanie), samedi. En effet, une embarcation transportant des candidats au voyage a heurté un rocher en pleine mer avant de se renverser. Le bilan est lourd. Selon des informations consulaires, 13 corps sans vie ont été déjà repêchés alors que 12 blessés sont signalés. Pire, plus de 50 personnes seraient portées disparues, selon les témoignages de rescapés », a renseigné ledit journal.

Toujours, « à Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes. Il y avait au moins 13 personnes décédées, enterrées sur place à cause de leur état. Selon des rescapés, une centaine d’autres a été jetée dans l’eau lors de la traversée. Pour les survivants, éprouvés par le voyage, c’est le retour avec le début des rapatriements depuis samedi, selon le Ministère des Affaires Étrangères. Bien sûr, la déception doit se mêler à la tristesse, car c’est la fin d’un rêve », a instamment écrit “Le Quotidien“, qui affiche à sa “ Une Nouadhibou, cimetière à ciel ouvert “.

Pour ce qui est de l’École sénégalaise, “Le Soleil“ se fait écho de la réaction du Ministère de l’Éducation nationale après l’appel des Syndicats d’Enseignants à “ tenir une journée École morte “, mardi. Ainsi, le Ministère de l’Éducation nationale a dénoncé “ un mouvement contraire à la réglementation et des tentatives de déstabilisation de l’École “, selon ledit journal.

Pour sa part, le CUSEMS (Cadre Unitaire des Syndicats du Moyen Secondaire) et le SAEMSS (Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du SÉNÉGAL) ont décrété la journée du mardi 07 Octobre “ École morte “ sur toute l’étendue du territoire.

Notons que cette journée “ École morte “ s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’actions “ pour le respect de tous les accords signés avec le Gouvernement, l’arrêt systématique des restrictions des libertés et la libération de tous les Enseignants et élèves victimes de détention arbitraire “, si l’on en croit à l’alliance CUSEMS/SAEMSS.

Pour “Vox populi “, « le Ministre de l’Éducation est prêt à en découdre avec les grévistes du CUSEMS-SAEMSS qui prévoient une journée École morte , ce mardi . »

« Le Gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat sur engagements, qui ont déjà couté 250 milliards de francs CFA au contribuable », a renchéri le journal rapportant le communiqué du Ministère de l’Éducation nationale.

« L’État sera sans pitié », a assuré “Source A“ !

Le Gouvernement prendra en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire “, a écrit le journal, rapportant la déclaration du Ministère de l’Éducation nationale.

Selon “EnQuête“, « l’ École est entre la vie et la mort ».

La presse quotidienne a également mis en exergue la polémique née de la nomination des nouveaux membres de la CENA.

« Le décret de nomination des nouveaux membres de la CENA (Commission Électorale nationale autonome) comporte plusieurs irrégularités, notamment le choix porté sur des personnalités politiquement colorées. Ce qui, selon des observateurs, remet en cause leur neutralité », a vite fait d’écrire “WalfQuotidien“.

« La polémique enfle », d’après “Sud Quotidien“ qui note que « le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 s’enlise de plus en plus dans des incertitudes, à moins de quatre mois du scrutin du 25 Février. »

« Alors qu’on a pas encore résolu l’équation de l’exécution de la décision du président du Tribunal d’Instance de  Ziguinchor concernant la réinscription d’ Ousmane SONKO dans le fichier électoral et la mise à disposition de son mandataire des fiches de collecte des parrainages, voilà qu’une autre controverse secoue le processus électoral . Il s’agit du recours annoncé contre le  décret de nomination des nouveaux membres de la CENA », a raaporté “Sud“.

“L’Info“ parle de « décret de la polémique ».

À en croire l’Expert électoral Ndiaga SYLLA, cité dans le journal, « ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire, de même que la clause de la fin et du renouvellement des mandats ».

L’actualité sportive reste dominée par la victoire du Roi des arènes, Modou LÔ sur le Pikinois Ama BALDÉ.

« Modou LÔ corrige Ama BALDÉ et conserve son titre de Roi des arènes », a commenté le quotidien “Bès-Bi, Le Jour“.

« Le combat royal tant attendu par tout un pays a découlé sur le succès de Modou LÔ expéditif devant Ama BALDÉ en moins d’une minute. Il a infligé au chouchou de Pikine sa 3ème défaite. Les arbitres ont fait recours à la vidéo pour confirmer les quatre appuis du lutteur de Pikine. Ce dernier a reçu plusieurs coups, avant de se retrouver en position de quatre appuis », a également renseigné ledit journal.

 

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