Revue de presse : À l’affichage sur les Unes de ce mardi, l’abandon de la course présidentielle de Dre Rose WARDINI !

Sur fond de décrispation de l’atmosphère politique, les sujets concernant l’Élection présidentielle, initialement prévue le 25 Février prochain avant d’être reportée, continuent de cristalliser l’intérêt de la presse quotidienne reçue à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise) aujourd’hui, mardi 20 Février.

Plusieurs quotidiens parvenus ce mardi à l’APS annoncent que Dre Rose WARDINI, l’une des 20 candidats retenus pour cette Élection, a finalement décidé de jeter l’éponge. Une décision liée à « ses déboires judiciaires sur sa supposée double nationalité », a instamment expliqué Sud Quotidien.

Les soupçons autour de la double nationalité supposée de la présidente du mouvement “SÉNÉGAL Nouveau“ avaient conduit la Division des Investigations criminelles à convoquer Mme WARDINI pour l’entendre, le 02 Février dernier.

Elle a animé une conférence de presse pour annoncer le retrait de sa candidature et promettre que « le jour finira par se lever très bientôt […] sur cette affaire », a rapporté le quotidien L’info. Mme WARDINI « entend mettre à la disposition du juge, toutes les preuves de la renonciation à sa nationalité française, attestant de la sincérité de sa déclaration sur l’honneur », a ajouté ledit journal.

Les quotidiens Libération et Bès-Bi, Le jour précisent qu’après le retrait de Rose WARDINI, « il ne reste plus que 10 candidats à la Présidentielle dont une seule femme, en la personne d’Anta Babacar NGOM-DIACK, “porte-étendard des femmesà cette Élection », a indiqué Walfquotidien.

Mais si elle renonce à sa candidature, « Rose WARDINI exige la tenue du scrutin avant le 02 Avril », selon Vox Populi. Il y a aussi que « 16 des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mettent la pression sur l’Etat », a ajouté le même journal.

« Après la décision du Conseil constitutionnel en date du 15 Févier, annulant la loi et le décret portant report de l’Élection au 15 Décembre, les acteurs politiques s’interrogent sur la nouvelle date à retenir pour l’organisation du scrutin », a écrit Vox Populi.

« En attendant le Chef de l’État à qui le dernier mot revient, les spéculations vont bon train, mais les candidats de l’opposition et les organisations de la Société civile, réunis au sein du FC-25, le Front des candidats à la Présidentielle, exigent le respect du calendrier républicain, considérant que le mandat du Président sortant finit le 02 Avril », a rapporté ledit quotidien.

Et Vox Populi de poursuivre que les membres de ce front ont signé un communiqué, « pour inviter le Président de la République […] à presser le pas pour organiser le scrutin dans les +meilleurs délais+, tel que suggéré par le Conseil constitutionnel ».

Mais alors que le mandat du Président de la République prend fin le 02 Avril, « le report du scrutin et la libération annoncée d’Ousmane SONKO ont fait rebattre les cartes », a estimé le quotidien Enquête.

« Les cartes se brouillent », a affiché cette publication, selon laquelle « le dialogue politique devrait permettre de trouver des consensus forts. C’est la seule issue devant les contraintes posées par le Code électoral ».

« Ça manœuvre dans tous les sens », a affiché de son côté Tribune, en faisant observer que « la date de la tenue de la Présidentielle divise la classe politique. L’Assemblée nationale, qui prône le dialogue et la redéfinition des règles du jeu, est soutenue par certains candidats validés, spoliés et recalés ».

« Ce camp fait face au nouveau collectif FC-25 qui regroupe 15 candidats qui réclament la tenue du scrutin avant le 02 Avril », a renseigné le journal  Tribune.

Selon Bès Bi Le jour, « ces 15 candidats exhortent la population à poursuivre la mobilisation pour faire respecter la Constitution », alors que d’autres publications, dont le journal Le Quotidien, reviennent sur « la libération continue des détenus +politiques+ ».