Revue de presse : Sur les Unes de ce mardi, Noël prêche pour une consolidation de la paix civile !
Le traditionnel message de Noël délivré par l’Église catholique, principalement axé sur la nécessité de consolider un climat de paix et de justice sociale, est traité en priorité par les journaux reçus aujourd’hui, mardi 26 Décembre, à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise), au moment où la clôture de l’opération de dépôts de candidatures pour la Présidentielle du 25 Février 2024 n’est pas passée inaperçue.
L’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin N’DIAYE, présidant la messe de minuit à la cathédrale Notre-Dame-des victoires de la Capitale sénégalaise, a saisi cette occasion solennelle pour formuler des prières pour la paix au SÉNÉGAL et au Moyen-Orient, a rapporté le journal Le Soleil, qui a ainsi titré à sa Une : « Paix, justice et Piété : les exhortations de l’Église ».
Pour sa part, le journal Sud Quotidien a noté à travers sa manchette : « Le prêche de l’Église pour réconcilier les cœurs et les esprits ».
« Le fête de la Nativité a été une occasion pour l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin N’DIAYE, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays de justice et de paix », a rapporté la publication du groupe Sud Communication.
À l’instar de la communauté chrétienne du SÉNÉGAL a célébré Noël ce 25 Décembre. Cette fête de la Nativité commémore la Naissance à Bethléem (actuelle Cisjordanie), de l’Enfant-Jésus.
« Unissons nos cœurs dans la prière pour l’avènement du principe de paix qu’est Jésus Christ », a lancé Mgr N’DIAYE dans son homélie, dans des propos rapportés par le journal Sud Quotidien.
A quelques encablures de la Présidentielle du dimanche 25 Février 2024, Monseigneur Benjamin N’DIAYE n’a pas manqué de lancer des messages à l’endroit de la classe politique, d’où ce titre de Vox Populi : « L’appel de l’Archevêque de Dakar aux politiques et au Peuple ».
De même, soulignons-le, Monseigneur Benjamin N’DIAYE a invité « à vivre de manière raisonnable, loin des passions conduisant au désordre social et personnel […], à vivre avec justice dans le respect des personnes, des lois et règlements en étant ajusté à la volonté de Dieu », a écrit Vox Populi.
« Monseigneur Benjamin N’DIAYE sermonne les hommes politiques », a commenté le journal L’info à sa Une.
« La tension politique est déjà vive dans le pays depuis des années, alors que l’on s’achemine vers la présidentielle du 25 février 2024. Suffisant pour que l’archevêque de Dakar en appelle à la sagesse des acteurs politiques », souligne la même publication.
« Je souhaite qu’on ait une campagne électorale civilisée, qu’on puisse parler et agir sans passion, qu’on puisse avoir des débats contradictoires entre des candidats pour permettre d’éclairer la lanterne des citoyens. Sur le champ de la campagne, sachons raison garder ! Il faut maitriser nos passions pour l’intérêt de notre pays », a ainsi insisté l’Archevêque de Dakar, cité par le quotidien L’info !
Dans le chapitre politique de la presse du jour, les quotidiens sont largement revenus sur les dernières heures avant la clôture du dépôt de candidatures pour la Présidentielle du 25 Février 2024.
« Lignes d’arrivées ! » : C’est le titre choisi par le journal Le Quotidien pour expliquer la fin de dépôt des candidatures. Le journal fait part d’une « trentaine de dossiers enregistrés au Greffe constitutionnel ».
De son côté, Walfadjri Quotidien a signalé « un rush de dernière minute au Conseil constitutionnel ».
« Sur plus de 200 candidats ayant retiré les fiches de parrainages, une quarantaine a déposé », a précisé la publication de Front de terre !
Pour le journal Le Soleil, « aujourd’hui (mardi) sera une course contre la montre ! »
« Les prétendants au fauteuil présidentiel doivent déposer leur dossier de candidature aujourd’hui, au plus tard à minuit. La plupart, partisans du dépôt à la dernière minute, ont assailli le Greffe du Conseil constitutionnel ces trois derniers jours », a également informé le quotidien public Le Soleil.
« Ce sera le jour le plus long pour les retardataires », a estimé Vox Populi, qui fait part du dépôt de candidature de l’opposant en prison Ousmane SONKO, « sans tambour ni trompette ».
M. SONKO fait partie d’un lot d’une quarantaine de candidats ayant déposé leur dossier de candidatures au Greffe du conseil constitutionnel.