Vingt et un 21 morts dans un carré minier à la suite de combats entre deux groupes armés d’auto–défense. Tel est le drame que vit à nouveau la République Démocratique du Congo (Rdc).

Drame en République Démocratique du Congo : 21 morts en deux jours dans le carré minier de Bigaragara, au Sud-Kivu.

Cet événement malheureux est la conséquence des combats qui mettaient aux prises deux groupes armés d’auto–défense locale, les Twirwaneho et les Biloze Bishambuke. Le contrôle des taxes dans ce carré minier situé dans le groupement de Basimunyaka sud, en secteur Mutambala, qui est une contrée enclavée en raison de l’absence de routes et de réseau téléphonique, reste la cause de cet affrontement entre lesdits groupes armés.

Le fait que des creuseurs artisanaux figurent parmi les victimes, pour n’avoir pas obéi à tel ou tel groupe armé, pousse la Société civile à regretter ces morts d’hommes. L’absence des militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo (Fardc) dans cette zone d’exploitation minière est aussi déplorée par le chef du secteur Mutambala, Lwanusha Mmelelwa Josué, qui accuse ouvertement le groupe armé Twirwaneho. Celui–ci n’a pas tardé à réagir, d’autant plus qu’il dément les accusations et nie être impliqué dans ces combats ayant conduit à la perte en vies humaines.

Les combats de mercredi dernier ont entraîné la mort de sept personnes dans le carré minier. Par la suite, huit corps dont ceux de quelques enfants, ont été retrouvés calcinés dans des maisons incendiées. Ce, au moment où, renseigne la Société civile, six autres personnes ont succombé à leurs blessures dans la brousse.