L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE) et l’Unité de Coordination de la Gestion des Déchets Solides (UCG) ont signé ce matin une convention pour le désensablement des routes Dakar–Thiès. Dans le cadre de ce projet, 300 agents seront engagés.

Selon  Babacar Senghor Directeur régional AGEROUTE/Dakar, cette convention est importante, c’est une grosse convention étant entendu que l’une des missions de l’AGEROUTE consiste à entretenir et à assurer une continuité de la circulation sur les grands axes. Il poursuit que  par rapport à ça, l’Ageroute depuis des années déroule un programme de désensablement sur les grands axes. « Quand on voit ce que l’UCG fait à Dakar et à Thiès même au niveau national, c’est des missions qui se regroupent. Et c’est salutaire pour nous que les ministères concernés celui de l’Infrastructure et l’Urbanisme à travers ces deux structures puissent s’allier pour apporter, améliorer le cadre de vie des routes et global de l’environnement routier que ce soit la route et ses dépendances », ajoute M. Senghor. D’ailleurs il renseigne que c’est important de faire travailler 300 hommes et procéder au désensablement de 350 Km de routes autant sur Dakar et sur Thiès. « C’est une phase test, on est à une année de convention qui est renouvelable. L’idée est d’assurer de manière continue un désensablement des routes. Au-delà on est allé plus loin, c’est d’assurer une continuité. Dans cette période hivernale aussi, on a noté des stagnations d’eaux et l’Ageroute continue à améliorer ce volet assainissement  par des actions de curage et ces actions ont été confiées à l’UCG dans le cadre de la convention. C’est une convention qui permet d’améliorer le niveau de circulation sur ces axes principaux routiers », dit–il. En ce qui concerne les déficiences des réseaux d’assainissement de Dakar et les routes impraticables après la pluie, Babacar Senghor a fait savoir que la réalité  est qu’aujourd’hui sur tous leurs grands projets qu’il y a quand même un système d’assainissement. « Je prends juste le dernier projet de grandeur–nature le BRT c’est quand même 15% du budget global du projet assigné à l’assainissement. Plus en plus c’est volet qui est pris en compte dans le cadre du financement »avance–t–il. Cependant  il déplore les agressions notées sur les routes. Il pointe du doigt les constructeurs d’immeuble ou de bâtiment qui déposent leurs gravats au niveau des routes et qui contribuent à obstruer ces réseaux d’assainissement. « C’est un constat, les camionneurs qui ne bâchent pas leurs camions qui circulent un peu partout à Dakar, contribuent à accélérer ces stagnations d’eaux d’où l’importance de cette convention qui au delà même du désensablement et du volet curage, va voir un peu plus grand la surveillance de même de ces axes et en coordination avec d’autres structures habilités pour que des sanctions nécessaires puissent appliquer et le réseau routier puisse jouer son rôle, le système d’assainissement en place puisse contribuer l’environnement et le cadre de vie des populations », conclue–t–il. Pour sa part, Mass Thiam, Directeur Général UCG, indique la signature de cette convention permettra de mettre en synergie leurs moyens d’actions pour beaucoup déficience dans la conduite des activités liées à la gestion du cadre de vie notamment le nettoiement, le curage des canaux mais aussi le désensablement. « C’est une convention importante parce que ça nous permettra au niveau de l’UCG d’améliorer les conditions de travail des agents qui sont engagés dans cette procédure. Il s’agira de 300 jeunes qui sont embauchés pendant deux ans à l’UCG dans le cadre du volontariat pour la propreté. C’est une opportunité d’améliorer la gestion des ressources humaines mais aussi faire une extension de leur responsabilité parce qu’ils vont passer de simple agent de propreté à des agents de poly–maintenance, parce qu’ils vont faire du curage de canaux, du nettoiement classique mais aussi des désensablements », dit–il.

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