Organisation d’élections : « Le Directeur Général des Élections est disqualifié par son attitude », Alioune TINE !

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Tanor Thiendella Sidy FALL – Directeur Général des Élections – a, une fois de plus, refusé de mettre à la disposition du mandataire d’Ousmane SONKO, les fiches de parrainages.

 

En effet, en dépit de l’injonction faite hier, mardi 31 Octobre, par la CENA (Commission Électorale nationale autonome) à la DGE (Direction Générale des Élections), de remettre les fiches de parrainages au mandataire d’Ousmane SONKO, les lignes n’ont pas encore bougé. Et de l’avis du président-fondateur du think tank AfrikaJom Center, Alioune TINE, cette attitude le disqualifie sans conteste.

Ainsi, l’ancien Secrétaire général de la RADDHO (Rencontre africaine des Droits de L’Homme) a nettement déploré cette attitude de l’organe chargé d’organiser les élections. À en croire Alioune TINE, Tanor Thiendella Sidy FALL est disqualifié pour organiser une élection libre et transparente au Sénégal.

 

« La Direction Générale des Elections (DGE) qui refuse de respecter la décision du juge et l’injonction de la Commission Électorale autonome (CENA), une régulation et un arbitrage du processus électoral impuissants a faire respecter la loi électorale par l’administration. Le Directeur Général des Élections est disqualifié par son attitude qui consiste à refuser délibérément les décisions des organes de régulation des élections », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

Dans la lancée, M. TINE a ainsi renchéri : « Ces incidents ne sont pas mineurs pour un enjeu électoral aussi important que l’élection présidentielle. Il faut éviter des conséquences imprévisibles de cette attitude sur la campagne électorale, sur le scrutin ou la situation post-électorale. Si les normes juridiques et les décisions des Institutions de régulation des élections ne sont pas respectées par l’administration, cela met en risque la régularité et la transparence du processus électoral. C’est une transgression de l’État de droit et du suffrage universel. »

D’ailleurs, Alioune TINE a demandé à ce qu’on arrête tout et qu’on se mette autour d’une table, avant que l’irréparable ne se produise.

« Depuis la découverte du Pétrole et du Gaz, nous assistons à la dégradation de la démocratie, de l’État de droit, et surtout la crise de l’élection, de la gouvernance et de la sécurité, le Sénégal n’échappe pas à cette tendance. Il faut absolument que les acteurs politiques et de la Société civile s’engagent dans un dialogue pour trouver un consensus pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif », a-t-il recommandé !

Au final, le défenseur des Droits humains a tenu à conclure en ces termes :

« Car, objectivement cette résistance de la DGE donne à voir une volonté d’exclure coûte que coûte Ousmane SONKO de la Présidentielle, donc de rejeter toute décision juridique ou de la CENA susceptible de restaurer son éligibilité. Nous devons absolument éviter que le Sénégal connaisse la rupture démocratique connue dans certains pays de la sous-région. Car, tous les ingrédients qui ont fait basculer certains ces pays s’accumulent, arrestations et détentions, transgression des lois par l’administration, exclusion arbitraire d’un candidat sérieux de l’opposition à l’élection présidentielle. Il faut s’arrêter et dialoguer, ce forcing nous mène droit au mur ! »

 

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