Au Nigeria, le développement des groupes armés préoccupe dangereusement. Ce vendredi 6 mai, trois localités dans le Nord-Ouest du Nigeria ont été victimes d’attaques perpétrées par une bande criminelle. Un lourd bilan d’une cinquantaine de morts est rendu officiel. Il s’agit là d’un phénomène que les autorités ne parviennent pas à juguler. Presque d’une simultanéité qui fait naître des suspicions sur la jonction des attaques, les villages de Sabon Garin, Damri et Kalahe ont été attaqués vendredi dans l’après midi. Le second aura payé le plus lourd tribut. Appelé « bandits », ils ont fait preuve d’un sadisme sans précédent, lorsqu’ils ont pris d’assaut l’hôpital, en procédant à l’éxécution sommaire de patients suivant des traitements. Rarement en clin aux détails, les assaillants qui ont volé des vivres et du cheptel, ont été obligés de prendre la poudre d’escampette en laissant leur butin derrière eux dès l’instant que les Forces armées nigérianes ont débarqué sur les lieux.