Nigeria-« Les forces de sécurité manquent cruellement d’hommes… »
Dans ce pays d’Afrique du golfe du Guinée peuplé de plus 200 millions d’habitants (Banque mondiale 2020), le Nigeria, la présence de groupes armés -de dangereux fauteurs de troubles- sème la terreur. L’on se rappelle d’ailleurs de l’enlèvement de plus de 200 jeunes filles dans une école secondaire de la ville de Chibok au Nord-Est du pays, au début du mois de mai 2014, qui avait soulevé une vague d’indignations et de nombreux soutiens un peu partout à travers le monde.
Au Nigeria, le développement des groupes armés préoccupe dangereusement. Ce vendredi 6 mai, trois localités dans le Nord-Ouest du Nigeria ont été victimes d’attaques perpétrées par une bande criminelle. Un lourd bilan d’une cinquantaine de morts est rendu officiel. Il s’agit là d’un phénomène que les autorités ne parviennent pas à juguler. Presque d’une simultanéité qui fait naître des suspicions sur la jonction des attaques, les villages de Sabon Garin, Damri et Kalahe ont été attaqués vendredi dans l’après midi. Le second aura payé le plus lourd tribut. Appelé « bandits », ils ont fait preuve d’un sadisme sans précédent, lorsqu’ils ont pris d’assaut l’hôpital, en procédant à l’éxécution sommaire de patients suivant des traitements. Rarement en clin aux détails, les assaillants qui ont volé des vivres et du cheptel, ont été obligés de prendre la poudre d’escampette en laissant leur butin derrière eux dès l’instant que les Forces armées nigérianes ont débarqué sur les lieux.
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