Niger – Prise du pouvoir par coup d’État : BAZOUM a déposé de nouvelles plaintes contre les militaires
Dans les deux plaintes, « le Chef de l’Armée, qui a pris le pouvoir au Niger – le Général Abdourahamane TCHIANI – et son entourage sont des accusés », a noté l’Agence. Ils sont accusés de “ complot contre l’État, d’agression contre lui, de détentions arbitraires et d’ arrestations “.
En effet, les procès en cours ne sont pas les premiers. Le mois dernier, les avocats de BAZOUM Mohamed ont fait appel devant le Tribunal de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), pour exiger l’immédiat élargissement du Président déchu du Niger et des membres de sa famille.
Pour rappel, le Président BAZOUM Mohamed a été destitué dans la soirée du 26 Juillet dernier par des militaires. Par ailleurs, ils ont formé le CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie) présidé par M. TCHIANI. Depuis lors, M. BAZOUM et sa famille sont détenus par les militaires qui ont pris le pouvoir.
Niger : Dans une attaque de présumés djihadistes, 29 soldats y sont passés !
Au moins, « 29 militaires soldats ont été tués lors d’une attaque de djihadistes au Niger », a rapporté l’Agence AFP, citant le Ministère de la Défense du pays.
De même, d’après l’Agence, « il s’agit de l’attaque la plus meurtrière depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, fin Juillet. »
Rappelons-le, en fin Juillet, un groupe d’Officiers militaires de la Garde présidentielle nigérienne s’est mutiné et a annoncé la destitution du Président BAZOUM Mohamed. Dans la foulée, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie – dirigé par le Commandant de la Garde présidentielle, le Général Abdourahamane TCHIANI – a été créé pour gouverner le pays. De leur côté, les dirigeants de la CEDEAO ont imposé de lourdes sanctions aux rebelles et ont exigé qu’ils libèrent M. BAZOUM, menaçant de recourir à la Force.
En la date du 29 Août dernier, M. ATTAF – ministre algérien des Affaires Étrangères – a dévoilé “ un plan visant à régler la crise au Niger par des méthodes politiques “.
Comme modus operandi, il a proposé d’établir « une période transitoire de six (6) mois, sous le contrôle d’une autorité civile gouvernée par une personnalité convenue. »
En l’espèce, selon M. ATTAF, « cette période de Transition est destinée à développer des arrangements politiques avec la participation de toutes les parties, sans exception au Niger. »
Mais également, comme proposition majeure, le ministre a proposé d’organiser une Conférence internationale sur le thème du « Développement de l’Assurance, de la Stabilité et de la Sécurité dans la région du Sahel ».