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Meurtre de Kiné Gaye à Pikine : révélation sur le plan de Khassim Bâ – Chrono-actu

Meurtre de Kiné Gaye à Pikine : révélation sur le plan de Khassim Bâ

Après avoir tué kiné Gaye, on revient sur le plan de Khassim Bâ pour que ce meurtre soit commis.

Khassim Bâ échappera difficilement de l’hameçon tendu par les enquêteurs de la Sûreté urbaine. Le présumé meurtrier de Kiné Gaye est entre les filets des incohérences, de ses difficultés à organiser le baptême de son enfant ce dimanche… « Bès bi » livre les détails hallucinants d’un plan jugé « machiavélique » qui ont abouti à un crime crapuleux.

Les enquêteurs semblent tenir le bon bout dans ce meurtre de Kiné Gaye. Les indices glanés entre vendredi, jour du crime, et hier, convergent vers le seul suspect pour le moment, le nommé Khassim Bâ. Ce dernier est le superviseur à l’Entreprise Mansour Sy (Ems) et gère les points de Mariama Mbaye à Pikine « Diakay Ndank Ndank », de Pape Diaw à la cité Sotiba et de la défunte Kiné Gaye à Pikine rue 10. Dès les premières heures de l’enquête, aucune trace d’effraction n’a été remarquée sur la scène de crime, alors qu’il y avait des traces de sang et d’autres indices. Voilà qui écartait donc l’hypothèse d’un fait commis par des agresseurs ou des inconnus des lieux. Entre autres, un mouchoir à jeter que l’auteur des faits a apparemment oublié, des reçus de transactions, des agendas de la défunte où elle mentionne les montants de ses opérations. Alors, Khassim Bâ est le suspect numéro 1 pour avoir été l’une des dernières personnes à s’entretenir avec la victime. C’est ainsi que les policiers de Pikine l’ont interpellé et conduit à la Sureté urbaine.

Perdu par son emploi du temps

Il affirme s’être rendu à quatre reprises au multiservices géré par Kiné Gaye. D’abord vers 10h, le vendredi, « juste de passage pour la saluer », avant d’aller à l’agence vers 14h, pour un approvisionnement de 2 millions de FCFA, puis à 14h 30, pour un autre approvisionnement de 2 millions de FCFA et à 18h, pour un dernier de 1,5 million, soit un total de 5, 5 millions FCFA. Ainsi, Khassim dit s’être rendu à la caisse de la dame Kiné Gaye vers 18h pour effectuer un approvisionnement d’1,5 million et qu’à son arrivée, il a récupéré les clés auprès d’elle avant d’ouvrir la porte principale des box et de la retrouver à l’intérieur de sa cabine où il dit avoir passé 10 minutes pour faire le décompte de l’argent. Curiosité des enquêteurs : il soutient qu’en rentrant chez lui, lorsqu’il dépassait l’agence de Mme Gaye vers 19h, il a remarqué que les portes principales étaient toujours ouvertes mais il ne s’était pas inquiété outre mesure car il arrivait très souvent qu’un caissier prolongeât ses heures de descente pour faire des transactions urgentes avant de procéder à l’arrêt de caisse.

Khassim et son « art » de tomber en transe

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Le présumé  meurtrier allègue que lorsqu’il a été informé du meurtre de Kiné Gaye aux environs de 22h, il a aussitôt accouru sur les lieux du crime avant de tomber en transe face à l’horreur de la scène. Interrogé par les policiers sur la blessure constatée sur la paume gauche, il la justifie par ses « agitations ». Il peine à convaincre puisqu’à l’exploitation de l’agenda de la défunte sur la scène de crime, il s’est avéré que Kiné Gaye n’a reçu qu’« un seul dépôt de 2 millions de FCFA » de Khassim Bâ.

Khassim voulait organiser le baptême de son enfant le dimanche

 En réalité, Khassim était confronté à de « sérieuses difficultés financières » parce qu’il devait organiser le baptême de son enfant prévu ce dimanche (hier). Alors, les enquêteurs de la Sûreté urbaine pensent qu’il a ainsi mûri son « plan machiavélique » pour avoir de l’argent. C’est ainsi qu’il a fait croire à Moussa Sall que la défunte devait être approvisionnée, outre les 2 millions, d’un autre montant de 2 millions et d’1, 5 million. Ainsi, après avoir reçu cette somme, il s’est rendu vers 18h à l’agence multiservices mais il ne pouvait exécuter son acte d’autant plus qu’une dame effectuait une opération au même moment. « Ayant pu accéder facilement aux box après que la défunte lui a remis la clé, il a exécuté sa sale besogne. Cependant, dans sa démarche criminelle, il s’est blessé avec l’arme du crime et a oublié les mouchoirs sur la scène de crime. Face à l’horreur de cet acte, il a tenté de nettoyer ses mains dans les toilettes qui se trouvent à l’intérieur mais en sortant, il a laissé des traces sur le poignet de la porte », apprend-on de sources proches du dossier. C’est ainsi qu’il sera confondu par les analyses de la police technique et scientifique.

Le message à son épouse : « Tout est réglé pour la baptême »

 Khassim est encore suspect, mais ses incohérences confortent la Sûreté urbaine dans sa piste. D’autant plus que l’exploitation de la messagerie du téléphone du suspect démontre qu’il n’avait pas d’argent pour son baptême jusqu’à 14h, vendredi, alors qu’il était à 48 heures du baptême. Mais, à 16h, sans nul doute après la réception des fonds auprès du responsable de zone à qui il a fait croire que la dame Kiné Gaye sollicitait un approvisionnement alors qu’il n’en était rien, il a envoyé un texte à son épouse pour lui dire que tout était réglé.

Abib Sy, époux de Kiné Gaye

« Elle n’était pas enceinte »

L’émotion a envahi l’opinion à l’annonce de ce crime crapuleux. Et c’était encore plus douloureux lorsque l’on a appris que Kiné Gaye était enceinte de quelques mois. Or son époux depuis 2020, Abib Sy, a lui-même indiqué à la police qu’elle n’était pas en état de grossesse. Par ailleurs, « Bés bi » a appris que le certificat de genre de mort établi par l’hôpital Le Dantec a retenu de « multiples plaies pénétrantes thoraco-abdominales et des membres supérieurs et inférieurs gauches, associées à de nombreuses lésions viscérales et une hémorragie interne et externe massive des suites de coups et blessures par arme blanche ».