Fidèle à ses principes et à l’accent mis sur la discipline, le sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic, n’hésite pas à faire des choix forts en se passant depuis des mois d’Hakim Ziyech, Noussair Mazraoui ou encore Amine Harit. Avant eux, Younès Belhanda avait été l’un des premiers blacklistés de l’ère Vahid. Alors que le milieu de terrain de l’Adana Demirspor a réglé ses comptes cette semaine, le technicien lui a répondu… en le reprenant de volée.

«C’est le sélectionneur qui fait le choix des joueurs qui vont jouer sous ses ordres, et c’est le sélectionneur aussi qui fait le choix de qui va travailler avec lui. Si un joueur veut décider de qui va travailler avec le sélectionneur, c’est un prétentieux», a taclé l’ancien entraîneur de Nantes auprès du média Hespress. «Le sélectionneur fait ses choix et j’ai trouvé des joueurs qui étaient plus compétitifs et plus performants. Il existe une concurrence.» L’ancien Niçois serait donc simplement absent pour des raisons sportives et tout le reste ne serait que supputations.

Dès jeudi, en conférence de presse, le Franco-Bosnien avait justifié l’absence beaucoup plus polémique de Ziyech au nom de l’unité du groupe. «La notion du groupe, c’est quelque chose de très fragile. On a bien travaillé avec ce groupe pendant deux ans, et je ne permettrai à personne de venir gâcher tout ça. L’équipe nationale, c’est sacré», avait mis en avant l’homme de 69 ans. Rappelons qu’Halilhodzic accuse l’ailier de Chelsea d’avoir prétexté une blessure pour ne pas entrer en jeu lors d’un rassemblement en juin. Il ne l’a plus convoqué depuis.