Notons que c’est des suites de la circulation des informations sur les réseaux sociaux – début octobre –, selon lesquelles ces habitants auraient été tués par des djihadistes, la déclaration de l’Etat–major sur l’enquête intervient également après que le médias français “RFI“ a accusé l’armée malienne de brigandage contre des civils.

Décidés à apporter toute la lumière qui sied sur cette affaire, l’Armée malienne a décidé de mettre la main à la pâte. Ainsi, « des enquêtes de Gendarmerie ont été ouvertes pour confirmer ou infirmer les informations faisant état d’un présumé assassinat de 53 civils dans le village Gouni–Habé, dans le secteur de Bandiagara, région de Mopti ».

Pour rappel, l’Armée malienne réitère régulièrement, à travers ses communiqués, l’engagement au respect strict des Droits de l’Homme (DH) et du Droit International Humanitaire (DIH) par les éléments déployés sur le théâtre des opérations militaires et rassurent de leur professionnalisme avec l’ouverture systématique d’enquêtes pour tous les cas d’exactions enregistrés. L’ouverture de cette enquête par la Gendarmerie consolide, une fois de plus, cet engagement des FAMa.

D’un autre côté, face à la multiplication des cas de désinformation de la part des médias occidentaux, visant à dénigrer l’armée malienne, l’Etat–major Général des Armées « appelle une fois de plus à la vigilance et à la retenue contre ces velléités propagandistes, d’intox et de désinformation de certains médias dont le seul but est de semer le chaos, la haine, la division et la désolation au Mali ». Pour ainsi dire que la seule priorité des FAMa reste la protection et la sécurisation des populations.

Reconnaissant à leur juste titre le professionnalisme et la montée en puissance des FAMa, le chef de la DIRPA a également annoncé dans le Communiqué sur la neutralisation de 44 terroristes, dont un chef de la Katiba Macina, l’interpellation d’une centaine de suspects et la destruction de bases logistiques, dans la période fin septembre/début octobre 2022.

Par Prudence BENGUE