Maintien de Coline FAY dans les liens de la détention : Des députés français veulent sa libération !

Les députés de la Nupes, Aurélien Taché (Écologistes), et Sophia Chikirou (LFI), ont interpellé Mme le Ministre des Affaires Étrangères dans une lettre ouverte, consultée vendredi 15 Décembre par franceinfo, pour demander l’élargissement pur et simple de Coline FAY.

En effet, cette Française de 26 ans, qui y vit depuis un an, a été incarcérée en Novembre, pour « complot contre l’autorité de l’État », alors qu’elle participait à une manif en soutien au leadeur des Patriotes, Ousmane SONKO.

Ainsi, les deux parlementaires, ainsi que l’avocat de Coline FAY, Me Juan BRANCO, s’inquiètent, via ladite lettre, de ce qu’ils nomment “ une situation alarmante “, pour la jeune femme.

« Dans un acte désespéré de protestation contre les conditions de sa détention et l’injustice de sa situation, Madame FAY a entamé une grève de la faim, qu’elle a courageusement soutenue pendant douze jours », est-il d’abord écrit.

Dans la lancée, ils ont immédiatement souligné « la gravité de sa situation et témoigne de la nécessité d’une intervention rapide et résolue de notre part ».

De plus, les demandeurs ont décrit « une femme dont l’engagement pour l’Écologie témoigne de son pacifisme et de son dévouement à des causes, loin de toute violence ou intention subversive ».

« Contexte de dérives autoritaires… »

Les trois signataires ont vigoureusement dénoncé « un contexte de dérives autoritaires exercées par le régime de Dakar, sous la présidence de Macky SALL, envers les voix dissidentes et les mouvements populaires ».

Pour rappel, Coline FAY a été appréhendée lors d’une manif de soutien à Ousmane SONKO, principal opposant politique du Président-sortant.

« Ce climat de tension politique..., ont aussi déploré les signataires…, « est de nature à susciter une profonde inquiétude quant au respect des libertés et des Droits de L’Homme dans le pays ».

Grosso modo, ils s’adressent à Mme le Ministre des Affaires Étrangères, Catherine COLONNA, tout en demandant, « face à cette situation préoccupante..., « son intervention urgente pour assurer la libération de Madame FAY et la protection de ses droits fondamentaux ».