Louga : Révolte des travailleurs de l’administration pénitentiaire
Le Front pour une révolution panafricaine et populaire (FRAPP) a fait face à la presse avec le porte-parole des familles des agents pénitenciers à la retraite et en service à Louga, Al Assane Sarr pour parler du contentieux foncier les concernant.
« Le programme spécial des viabilisations des parcelles concernant tous les corps de la fonction publique appelé « Zone d’aménagement concertée » a été mis en place pour tous les fonctionnaires publics de la région de Louga sauf pour ceux de l’administration pénitentiaire de cette ville » dénonce Al Assane Sarr.
Constatant cette « injustice », les agents ont fait part de ce problème à leur ancien directeur d’administration qui leur avait promis une aide en trouvant « un site qui pouvait servir à usage d’habitation ». Très vite, suite à la demande de l’administration, les agents ont commencé les procédures pour « l’accession des terres d’un ancien camp de garde », dont ils ont été « titulaires ».
Or depuis 2016, « avec l’opposition » du nouveau directeur de l’administration pénitentiaire, un arrêt des travaux sur le site a été ordonné par le directeur de Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS) jusqu’à nouvel ordre, alors qu’ils étaient « propriétaires valables » de ces parcelles. « Depuis 2016 à nos jours, nous peinons à prendre possession de nos biens », déclare, Al Assane Sarr note pressAfrik.
De plus, étant muni de tous les documents nécessaires et ayant procédé à toutes les démarches possibles, aucune action de l’Etat n’a été engagée. Le collectif a saisi le ministère de la Justice, dont dépend l’administration et même le président de la République, sans vraiment de réponses convaincantes. Selon leur porte-parole, « c’est l’Etat qui apporte une position non-voyante face à cette situation ».