Loi d’Amnistie générale : L’Unacois/Jappo désapprouve et réclame des indemnités compensatrices des dégâts liés aux manifs
« Cette loi risque de compromettre tout espoir de réparation pour les investisseurs ayant perdu leurs biens lors des manifestations, entre 2021 et 2024 », a clairement indiqué l’Unacois/Jappo, à l’idée de justifier sa position contre la loi d’Amnistie générale en vue.
Ainsi, au cours d’une visite à la station-service mise à sac le 09 Février dernier à Touba, Mamadou Dieng, Secrétaire général de l’Unacois/Jappo, a instamment rappelé que « des stations de service et des boutiques ont été saccagées et brûlées ! Ce sont des pertes énormes estimées à des centaines de millions. C’est une situation déplorable et nous le fustigeons parce que depuis 2021, il y a eu beaucoup de pertes dans le secteur privé ».
Sur la même lancée, M. Dieng a renchéri en ces termes :
« Nous interpellons l’État pour qu’il fasse un inventaire par rapport aux pertes, parce que nous savons que l’investissement privé doit être garanti par l’État du Sénégal. Aujourd’hui, ce sont des Sénégalais qui ont investis beaucoup de millions et qui ont subi des préjudices. Avant d’amnistier ces faits, on doit réparer ces torts », a-t-il énergiquement opposé via les ondes de la RFM.
En gros, l’Unacois/Jappo recommande à l’État de faire un inventaire, pour que ceux qui ont été impactés lors des différentes manifestations soient indemnisés à juste titre !