Depuis le début de la campagne pour les Législatives du 31 juillet 2022, des heurts ne cessent d’être enregistrés lors de la rencontre des caravanes du pouvoir et de l’opposition dans les différentes circonscriptions sillonnées. Ainsi, après les échauffourées de ce vendredi 15 juillet entre partisans d’Ahmed Aïdara et ceux du DG de la RTS Racine Talla, l’attaque contre le maire de Thiès, Dr Babacar Diop dimanche dernier, l’on a pu enregistrer des affrontements entre partisans de l’opposition et du pouvoir à Fass Ngom (Saint–Louis).

Mais, ce qui écœure au plus haut point, ce sont les nombreux blessés et les actes de vandalisme considérables notées ça et là. Comme si ce cycle de violences dans lequel les politiciens ont installé le pays a l’air de ne pas s’estomper, hier, à Médina Baye (Kaolack), des militants et sympathisants de l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal et ceux de Benno Bokk Yaakaar se sont livré à de violents affrontements, lors du passage de la caravane dirigée par le leadeur de Pastef/Les Patriotes Ousmane Sonko. Effectivement, c’est au niveau de la cité religieuse que les deux camps se sont rencontrés et ont échangé des insanités de toutes sortes et puis la bagarre a immédiatement éclaté. Pour les deux caravanes, il y a eu des blessés.

Suffisant pour que le président–fondateur d’AfricaJom Center, Alioune Tine, se montre irrité par ce regain de violence dans l’arène politique. «La violence dans la campagne électorale des Législatives n’honore personne, elle est le signe palpable de la délégation de la performance démocratique de l’élection au Sénégal», condamne fermement Alioune Tine sur son compte Twitter. C’est ainsi que le droit–de–l’hommiste a exhorté les leadeurs politiques à cultiver la paix. «Nous appelons les leadeurs politiques à appeler à une campagne pacifique. Non à la violence», décrète–t–il.