La détection «semi-automatisée» du hors-jeu testée pour la Coupe arabe
Destinée à fiabiliser et accélérer la détection des hors-jeu, cette technologie a déjà été expérimentée «en Allemagne, Espagne et Angleterre», mais attendait son baptême lors d’une compétition entière, selon Johannes Holzmüller, responsable de l’innovation au sein de l’organisation.
Il s’agit de disposer «10 à 12 caméras» sous le toit de chaque stade, pour suivre les joueurs et aider les arbitres à apprécier deux points cruciaux : le moment où le ballon est passé ou touché, et la position de chaque partie du corps des joueurs impliqués par rapport à la ligne imaginaire de hors-jeu.
Les données collectées seront transmises quasiment en temps réel à la cellule d’assistance vidéo à l’arbitrage (Var), la décision finale revenant toujours à l’arbitre lui-même, rappelle l’instance du football.
En effet, à la différence de la «technologie sur la ligne de but», qui détermine avec certitude l’entrée du ballon dans la cage, les sanctions du hors-jeu ne peuvent être intégralement automatisées, souligne le chef de l’arbitrage au sein de la Fifa, l’Italien Pierluigi Collina.
«La décision est prise après avoir analysé non seulement la position des joueurs, mais aussi leur implication dans le mouvement. La technologie -aujourd’hui ou demain- peut tracer une ligne mais l’évaluation d’une interférence avec le jeu ou avec un adversaire reste entre les mains de l’arbitre», explique-t-il dans une vidéo diffusée par l’organisation.
Si les tests s’avèrent concluants, l’objectif est d’introduire cette innovation lors du Mondial 2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre), comme l’avait laissé entendre en octobre Arsène Wenger, le directeur du développement du football à la Fifa.