Khalifa Sall : la mal gouvernance a atteint l’extrême avec le gouvernement

L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall a saisi l’occasion de « ces jours de jouissances, de communion et de prières » pour présenter ses meilleurs vœux de nouvel an. Il a aussi dressé un bilan du pouvoir en place «  parce qu’il s’agit d’un moment de réflexion, de remise en question et d’appréciation  d’une année qui pour beaucoup de sénégalais, fut difficile et brutale à certains égards, mais aussi porteuse de bonne nouvelle et de leçons d’avenir » analyse-t-il.

En plus de vivre les effets de la pandémie, notre pays traverse des moments difficiles liés principalement à la mal gouvernance qui caractérise le régime actuel. En effet notre pays est de plus en plus que jamais exposé à des crises d’une grande ampleur » note Khalifa Sall. Selon lui « la mal gouvernance a atteint le seuil critique avec la répétition de scandales aux conséquences financières et économiques inquiétantes. Les grèves récurrentes dans les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de ma minoterie, la flambée des prix de première nécessité, stagnation de la production agricole et les difficultés de commercialisation, ont fini d’installer une instabilité sociale chronique et une précarité démesurée dans les familles surtout les plus démunies » liste –t-il

« La confiscation des libertés publiques, l’instrumentalisation de la justice et de l’Assemblée Nationale par le pouvoir exécutif constituent en outre des preuves irréfutables de la faillite de notre Etat » ajoute l’ancien maire de Dakar. En cet nouvel an, Khalifa est d’avis que l’espoir est permis.

Ramatoulaye