Kaolack : Un agent municipal aurait été violemment tabassé par la sécurité de Serigne Mboup

Des incidents, qui ont éclaté lundi matin, entre les militants de l’inter-syndicale des travailleurs des Collectivités locales et la sécurité de l’homme d’affaires et maire de Kaolack (Centre du Sénégal), Serigne Mboup, ont fait un blessé grave du côté des syndicalistes. L’agent municipal Vieux Bâ a été violemment tabassé par les agents de Serigne Mboup, lors de ces échauffourées, informe Sud Quotidien.

L’agent en question a été admis, quelques instants plus tard dans les services d’urgence de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, où il est sous haute surveillance. Ces heurts ont débuté au petit-matin, au moment où les camarades du Secrétaire général Cheikh Seck ont forcé le barrage pour accéder à l’enceinte de la mairie où ils devaient observer un sit-in.

Un ou des mouvements d’humeur auxquels le maire de la Commune de Kaolack s’est toujours opposé depuis son arrivée à la municipalité de Kaolack. Mais aussi des droits qu’il a toujours combattus et refusé aux travailleurs », confient les dirigeants de l’intersyndicale à nos confrères.

Ainsi voulant coûte que coûte accéder à la cour de la mairie, pour manifester leur colère et crier leur ras-le-bol, ces syndicalistes se sont retrouvés face à la garde du maire Serigne Mboup, qui refusait tout accès des syndicalistes dans l’enceinte de la mairie. Une rude bataille s’en est alors suivi et provoqué les blessures infligées à Vieux Bâ.

Le maire de Kaolack, qui a été saisi plus tard, dit reconnaître certes le droit à la grève, mais refuse quand même de payer les heures d’abandon de poste. Accusant cependant les grévistes de rouler pour ses adversaires politiques, Serigne Mboup a porté à l’attention publique et des syndicalistes, en particulier, qu’il est resté pour l’instant le 1er magistrat de la ville de Kaolack. Une  « aberration » pour le responsable Cheikh Seck, qui le qualifie de « dictateur incapable, ayant trompé pendant un moment la majorité de la population de Kaolack pour s’emparer d’une institution qui saute au-delà de ses compétences et son savoir-faire ».