Groupe parlementaire : Doudou Wade pour des groupes parlementaires diverses
L’ancien président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade est d’avis que pour cette 14ème législature, il est pour des groupes parlementaires diverses.
Quelle est la pertinence d’avoir plusieurs groupes parlementaires au sein de l’opposition ? La question a été posée par Bès Bi « Le Jour » à Doudou Wade, ancien président de groupe parlementaire, responsable Pds, fort de trois mandats parlementaires. D’entrée, ce dernier ne pense pas que cela puisse être analysé comme de la démocratie. « Cette disposition risque de tirer vers l’anarchie de mon point de vue. En partant aux élections sur une même liste, on avait toutes les sensibilités politiques pour créer un groupe politique », analyse–t–il. En principe, pour Doudou Wade, la liste qui est allée aux élections, dès qu’elle atteint le pourcentage de députés pour former un groupe, constitue déjà un groupe parlementaire. C’est pourquoi les gens vous disent : « Je vais aux élections et mon objectif, c’est d’avoir un groupe parlementaire. » L’ancien parlementaire d’approfondir sa pensée en affirmant que « si Wallu peut créer un groupe parlementaire parce que c’est une liste compétitive, Benno Bokk Yaakaar est également une liste et doit constituer un groupe parlementaire si elle atteint le nombre requis pour avoir un groupe. Pour Yewwi aussi, c’est la même chose ».
Logique pour logique, « cela veut dire que lors de la dernière législature ou en 2012 au moment où il fallait 10 députés pour avoir un groupe quand Benno Bokk Yaakaar avait 125 députés, cela veut dire qu’il doit y avoir 12 groupes parlementaires si on raisonne dans l’absolu ». « Le groupe parlementaire n’a pas été́ institué dans cette voie. Dans la philosophie, c’était de permettre à ceux qui sont venus à l’Assemblée nationale sur la même liste de pouvoir se constituer en groupe parlementaire et pour faciliter l’administration de l’Assemblée nationale », poursuit–il. Fort de tout cela, Doudou Wade est de ceux qui pensent que « l’électorat du 31 juillet nous a divisés en 3 groupes parlementaires et 3 non–inscrits. Si on le dit pour Yewwi, il faut aussi oser le dire pour Benno Bokk Yaakaar ».