Forces armées : Plus de 312 milliards pour le budget 2024
Le budget 2024 du ministère des Forces armées est en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Il est arrêté à 313 592 672 726 F CFA en autorisations d’engagement (AE) et à 312 263 852 828 F CFA en crédits de paiement (CP). Le budget est réparti en quatre programmes.
Il s’agit du Programme pilotage, coordination et gestion administrative, défense du territoire national, sûreté publique et maintien de l’ordre et compte spécial du Trésor.
Le ministre Oumar Youm explique que ces ressources budgétaires ont permis la montée en puissance des forces armées et la poursuite du maillage du territoire national par la finalisation de travaux. Il affirme que de nouveaux cantonnements militaires à Goudiry, Koungheul, Kolda et Louga (avec l’érection d’un deuxième bataillon d’artillerie) et Matam (une compagnie du génie), des points d’appui à Kéniéba, Sounkoukou et Kédougou (Guémédjé), des bases aériennes à l’AIBD, Kaolack, Linguère et Tambacounda, des stations militaires fluviales à Podor et Matam, Darou Marnane et Fandène, et proche de Nganda, Mako, des brigades routières à Ngaye Mékhé et Saraya, d’escadrons de surveillance et d’intervention à Keur Massar (à la suite de sa départementalisation), à Kaolack, Kédougou, Bignona et Sédhiou, des postes de commandement de compagnie à Saraya, Ziguinchor, Bignona et Sédhiou.
Le ministre cite, en outre, les brigades territoriales de Tanaff, Ngaye Mékhé, Khossanto, Fongolembi, Labgar, Saraya et Dianké Makha, les brigades de recherches de Tambacounda et Keur Massar ainsi que la section de recherches de Kédougou.
Dans la même dynamique, les forces armées sont chargées de garantir les intérêts majeurs et vitaux de la Nation et demeurent l’épine dorsale de la stabilité de l’État, gage de toute émergence économique.
Par ailleurs, dans le cadre du concept Armée-Nation, les forces armées restent proches des populations, à travers leurs interventions déterminantes, dans les opérations d’urgence (calamités naturelles ou accidents) et pour le maintien ou le rétablissement de l’ordre, selon toujours le ministre. Il ajoute que « des opérations de patrouilles se poursuivent le long de nos frontières et la veille opérationnelle sur tout le territoire national, afin de créer un climat de confiance nécessaire au bon déroulement d’activités économiques et sociales ».