FEDERATION SENEGALAISE DE FOOTBALL : ME MOUSTAPHA KAMARA DOCTEUR EN DROIT DU SPORT, ESTIME QU’IL FAUT UNE VERITABLE ADMINISTRATION.

Sur un entretient accorder à L’observateur (L’OBS), ME Moustapha Kamara docteur en droit du sport qui d’ailleurs  a écrit un bouquin de 290 pages sur « les reformes du football au Sénégal », revient sur la gouvernance de la fédération sénégalaise de football qu’il juge assez obsolète « pour moi la gouvernance de la fédération est un système assez obsolète, on élit des personnages pour le bon fonctionnement de la fédération, or ces gens sont en même temps avocats, douaniers, directeurs de sociétés, donc n’ont pas de temps. Il faut une véritable administration, c’est dire des gens qui sont présent et qui ont la légitimité. »

Il ajoute par  ailleurs « il ne faut pas qu’on reste dans l’ancien administration avec uniquement un secrétaire générale, il faut un nouveau système avec un directeur général. »

Pour la réforme des agent de joueur Moustapha Kamara explique que la mise à jour des textes est très bien « il y a un règlement qui a été publié le 5 novembre 2020 sur les agents, c’est très très bien car c’est l’un des rares pays africains  à mettre à jour  les textes par rapport au règlement du 1e Avril 2015 » , mais pour lui il Y’a des améliorations à faire « dans le système sénégalais, vous êtes agent de joueur, vous avez besoin d’un mandat mais comment vous faites en l’occurrence car il n y a pas de modèle de mandat proposé. En plus l’inscription en tant qu’intermédiaire me semble être une discrimination entre le sénégalais qui veut être agent et l’étranger or dans toutes les fédérations du monde c’est le même pour tout le monde. Ensuite il y a le cas des avocats, il y a beaucoup d’avocats au barreau de Dakar qui sont naturellement exclus du marché des transferts, un club sénégalais qui veut faire des transferts il vient en Europe chercher des conseillés »  il ajoute « pourquoi pas faire en sorte que la fédération sénégalaise de football travail avec le barreau de Dakar pour la mise en place d’un partenariat afin que nos avocats puissent accéder aux transferts de nos jeunes joueurs. On a 155 joueurs professionnelles rien qu’en France, il faut que les avocats puissent accéder à ce marché, c’est ce que font les pays à forte colonie de joueurs pro dans le monde(le brésil et le Portugal).

Pour finir il parle du football sénégalais et de son avenir qui doit être défini « le football sénégalais nous appartient et son avenir nous devons le préparer pour suivre le chemin tracé par nos prédécesseurs et l’avenir ce n’est pas ce qui vas arriver mais ce que nous décidons d’en faire et cela est encore plus valable  dans le sport.