Les diffuseurs privés et la Télédiffusion du Sénégal (TDS) n’émettent pas sur la même onde. Une rencontre entre les deux parties sur les droits de diffusion a eu lieu lundi. « On leur avait proposé la tarification depuis un an, qu’on ne peut pas changer. Parce que cela couvre les dépenses de la bande passante, de la fibre optique, la maintenance, ce qu’on ne peut pas ne pas fixer c’est les 3 millions ».

La TDS a indiqué qu’à la date du 1er Mars, « il sera acté que les éditeurs au Sénégal vont enfin s’acquitter des droits de diffusion, parce que ce n’est pas gratuit ».

Mamadou Ibra Kane, président du Conseil et diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), a proposé 1 million plus la somme de 500 mille FCFA supplémentaire tous les mois pendant 5 ans, avant d’arriver à l’applicabilité de la mesure, c’est-à-dire 3 millions de francs CFA par mois ». Les diffuseurs privés ont également proposé à la TDS de « différer » l’applicabilité de cette mesure jusqu’après l’élection présidentielle de Février 2024.