Ce mardi, le Premier ministre Amadou BÂ, par ailleurs candidat de la mouvance présidentielle à l’élection de Février 2024, s’est prononcé sur l’importance du secteur spatial.

En effet, de l’avis du PM & candidat de Benno Bokk Yaakaar, « c’est simple ! le secteur spatial constitue un élément important du développement humain. »

De même, au-delà de cette position consolidant ce secteur dans la vie des populations, Amadou BÂ a fait savoir qu’il présente actuellement de nouveaux enjeux scientifiques, économiques, technologiques et militaires.

Ainsi, lors de la 1ere édition du Forum international UA/UE sur le dialogue spatial, Amadou BÂ a laissé entendre ceci :

« Nul besoin de démontrer que le secteur spatial constitue un pilier fondamental du développement humain au 21e siècle et présente de nouveaux enjeux économiques, scientifiques, technologiques et militaires qui positionnent son essor comme la 4ème grande révolution après l’industrie, l’électronique et le numérique. »

Dans la foulée, le PM et candidat dira : « C’est ce qui justifie la place prépondérante que les grandes puissances accordent aux activités spatiales. C’est aussi pour cette raison que la 26ème Assemblée  des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine avait adopté l’initiative de la Politique et de la stratégie spatiale africaine, dans le but de développer une activité spatiale à la portée des États africains et d’impulser un écosystème favorable à l’investissement privé. »

De plus, Amadou BÂ a fait une promesse quant à une revue à la hausse des finances déjà allouées au secteur spatial :

« Les ressources financières générées en 2022 par le secteur spatial sont estimées à 424 milliards de dollars, soit plus de 260 milliards de francs CFA. Ce volume de ressources est en hausse permanente depuis plus de 2 décennies et va doubler dans les 10 prochaines années. »

En conclusion, le PM & candidat Amadou BÂ a lancé un appel solennel à l’endroit de tous les acteurs :

« En dépit de l’ampleur du chantier spatial pour l’Afrique, les obstacles ne sont pas insurmontables. Ils placent chacun d’entre nous face à ses responsabilités, dans la construction de stratégies et de projets communs et mutuellement bénéfiques. »