Dernière minute : Les candidats dits « spoliés » et Karim Wade vont attaquer le décret de convocation du collège électoral
Regroupés autour du Front Démocratique pour une Élection Inclusive ( FDPEI) et le candidat du PDS Karim Wade comptent saisir, ce lundi, la Cour suprême pour attaquer le décret de convocation du collège électoral.
Le communiqué !
LA CAUSE EST LOIN D’ÊTRE ENTENDUE
La conférence des leaders du FDPEI s’est tenue hier jeudi 6 mars 2024 à l’effet d’examiner la situation politique résultant du rejet par le Conseil constitutionnel des conclusions du dialogue national que le Président de la République initiateur lui avait envoyées pour avis.
Le Président de la République de son côté a cru devoir prendre un décret de convocation du corps électoral pour le 24 mars 2024 ainsi que le décret no 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024.
Ces deux événements, loin de résorber la crise en rajoutent. Plutôt que d’aller dans un sens d’écoute et de prise en compte des demandes raisonnables et faisables des spoliés et de Karim Meissa Wade, le Conseil constitutionnel décide d’imposer une marche forcée à tout le peuple sénégalais pour une élection le 24 mars qui n’en sera pas une.
Nous tenons dès lors à réaffirmer nos positions ci-dessous :
Premièrement : le maintien de cette attitude de mépris affiché par le Conseil constitutionnel pour des candidats qui ont été parrainés et soutenus par au moins 40% du collège électoral du pays n’est pas une posture d’inclusion créatrice de facteurs de stabilité. Nous la dénonçons et la condamnons.
Deuxièmement : Nous attaquerons dès lundi le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la cour suprême avec demande de sursis à exécution. Au demeurant, au moment où nous parlons, le fameux décret portant convocation du collège électoral ne semble pas encore officiellement publié. En tout cas, nous ne l’avons vu sur aucun support de presse.
Troisièmement : Nous engageons l’ensemble de nos militants et sympathisants à se tenir prêts pour répondre à tout mot d’ordre de nature à montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés mais des acteurs politiques qui portent l’espoir de millions de Sénégalais qu’on veut rejeter comme des malpropres au nom de la paix et de la stabilité.