Covid-19 : l’Unicef face à son plus grand défi depuis sa création il y a 75 ans

Dès le début de la pandémie et le confinement généralisé dans le monde, les écoles ont fermé et l’accès à l’éducation a été durement touché. Le temps d’enseignement en classe durant la première année de la pandémie a même chuté de 80%. Si dans les pays développés, les écoliers ont pu suivre leurs cours à distance, le confinement a généré une déscolarisation massive, souvent par manque de moyens pour suivre les cours. Le même phénomène a été perçu parfois au sein d’un même pays creusant ainsi les inégalités entre enfants provenant de familles aisées et de familles pauvres.
Dans certains pays, ces fermetures se sont éternisées allant jusqu’à un an au Panama, voire plus de 20 mois sans école en Ouganda. Afin d’éviter une perte des acquis chez les jeunes, les ONG locales ont essayé de trouver des solutions comme celle de la Comorienne Armel Azihar Sly-Vania, Imara Comoros. « On a voulu faire des activités pour engager les enfants et leurs parents, explique la bénévole et militante pour le droit des enfants. On a fait des polycopiés sur différentes matières comme l’histoire ou la géographie. L’objectif était que les enfants aillent demander à leurs grands-parents, leurs parents de l’aide pour les impliquer dans l’éducation. Il fallait surtout qu’ils n’oublient pas ce qu’ils avaient fait à l’école. »