Contexte pré-électoral : Les femmes leaders disent non à la violence et demandent aux acteurs de promouvoir la paix dans le pays.
Selon le professeur Amsatou Sow Sidibé, on ne peut pas lutter pour le développement et remettre en cause la paix. « Les femmes, naturellement, ont un rôle fondamental pour asseoir la paix. Elles sont les principales victimes de la paix et elles sont médiatrices des conflits en tant que mères », dit-elle.
Membre de la Coalition de la 3e voie, Mme Sidibé a fait savoir que la résolution 1325 des Nations-Unies exige que les femmes soient dans la prévention des conflits et dans la consolidation de la paix.
Pour sa part, Fatou Blondin Diop, membre fondatrice du Réseau Siggil Jiguen, estime qu’il y a une certaine ambiance électrique et une judiciarisation des élections. Sur ce, elle exige une certaine sécurisation pour qu’elles puissent pouvoir aller en campagne, débattre d’idées présentées par les candidats. Selon Mme Diop, plus de 109 femmes sont candidates et c’est le moment de venir accompagner ces femmes…
NKN