«En 2021, 14 personnes sont mortes dans les émeutes qui ont suivi l’appel à l’insurrection lancé par le président de Pastef, sous prétexte qu’il était victime de complot, alors qu’il s’était lui même embourbé dans une affaire de mœurs. Et alors que cette affaire est encore chaude dans la mémoire des Sénégalais, ce même leader vient de récidiver en appelant à la résistance parce que les intérêts de la coalition qu’il dirige sont menacés par le rejet de quelques unes de ses listes de candidatures à l’élection législative prochaine», peste Cheikhna Cheikh Saadbou Keïta.
Non sans rappeler que le maire de Ziguinchor «a menacé de lancer 200.000 personnes à l’assaut du palais présidentiel pour expulser hors de ce lieu, son locataire actuel. Comme pour montrer qu’il peut tout se permettre parce qu’il est assuré du soutien du peuple», souligne–t–il.
A en croire l’ancien commissaire, Cheikhna Cheikh Saadbou Keïta, au cours du malheureux épisode du mois de mars 2021, l’innocence des foules, qui s’étaient formées, fut abusée par l’infiltration de malfaiteurs spécialement chargés de commettre des violences sur les personnes et de distribuer frauduleusement des biens appartenant à autrui.
De l’avis de l’ancien officier de Police, il est clair depuis assez longtemps que ce soulèvement violent et toutes les scènes de violences qui l’avaient accompagné, n’avaient absolument rien de spontané. Ceci, dans la mesure où certains instigateurs et donneurs d’ordres ont été clairement identifiés. «Et d’ailleurs, on sait que ces putschistes ont eu à jubiler parce qu’ils croyaient avoir évincé le pouvoir. Aujourd’hui, l’assurance qu’il a de pouvoir lancer 200.000 personnes à l’assaut du palais présidentiel, révèle qu’il dispose d’une véritable machine de guerre. C’est–à–dire, de troupes organisées et disposant de moyens très importants. C’est pourquoi il est arrogant et violent», enchérit Cheikhna Cheikh Saadbou Keïta.