Changement radical à l’OFNAC : Dans la publication des rapports d’activité, l’organisme décide de ne plus dévoiler de nom
Dans son rapport d’activités pour l’année 2023, l’OFNAC du SÉNÉGAL (Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption) a annoncé un changement significatif dans sa méthode de rapportage, en choisissant de ne plus publier les noms des personnes impliquées dans des affaires de corruption et d’infractions connexes.
Ainsi, ce rapport révèle plusieurs enquêtes importantes qui soulignent l’engagement de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption. Pour la première fois, l’assemblée des membres de l’OFNAC a pris la décision de ne plus citer de nom dans les rapports, conformément à une délibération datée le 06 Décembre 2023.
De ce qu’il ressort des termes employés dans ledit rapport, « par une autre délibération prise à la même date, l’Assemblée des membres, soucieuse du respect du principe de présomption d’innocence et consciente de ce que seules les autorités judiciaires sont habilitées à prononcer des condamnations, a également ordonné que les noms des personnes mises en cause ne soient plus publiés dans les rapports d’activités et qu’en lieu et place, des indications soient données sur les titres de ces derniers ou sur la date ou période des faits pour éviter les malheureux amalgames ».
Donc, cette nouvelle politique marque une rupture radicale avec les pratiques antérieures où les noms de personnalités politiques et d’autres figures publiques étaient régulièrement cités. Cependant, cette décision pourrait être mal interprétée par le public sénégalais, qui est en demande persistante de transparence et souhaite être informé, à temps réel, des actions de leurs dirigeants, notamment en ce qui concerne la gestion des fonds publics.
Tout de même, les cas mentionnés dans le rapport incluent des accusations graves telles que » la corruption, la manipulation et la fraude fiscale « , montrant l’étendue des activités de l’OFNAC dans l’année écoulée. L’un dans l’autre, les détails spécifiques des individus impliqués ne seront plus accessibles au grand public. Seulement, cela soulève des questions sur l’équilibre entre la protection de la présomption d’innocence et le droit à l’information.