Casamance : Après 40 jours, les rebelles disent niet à la mise en liberté d’un Asp enlevé
Nouveau rebondissement dans l’enlèvement de Barthelemy DIATTA par des éléments armés, du nom de l’ASP (Agent de Sécurité de Proximité) enlevé au–dedans de la forêt de Santhiaba–Manjack, à Ziguinchor.
De ce fait, Barthelemy DIATTA est toujours entre les mains d’une faction dissidente d’Atika, la branche armée du MFDC dirigée par le chef–rebelle César Atoute–BADIATE ; ce, plus d’une quarantaine de jours après l’éhonté rapt.
Tout bien considéré, le cuisant échec de ces médiations « suscite des interrogations sur les réelles motivations des ravisseurs de Barthelemy DIATTA, qui n’ont, jusque–là, formulé aucune revendication ».
Et au journal de rapporter instamment que l’espoir repose sur une structure bissau-guinéenne réputée efficace dans les négociations pour la mise en liberté d’otages.
« Cette ONG, connue pour son implication très déterminante dans la libération des démineurs enlevés à l’époque par le MFDC, est entrée en action et devrait très prochainement rencontrer les ravisseurs de Barthelemy DIATTA (avec l’espoir d’obtenir sa libération) », a nettement précisé le quotidien “Libération“.