Cameroun : les larmes de Samuel Eto’o

A 40 ans, Samuel Eto’o a été élu président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) samedi. A l’issue du scrutin, l’ancienne gloire du FC Barcelone a tenu son premier discours. Submergé par l’émotion à la fin de celui-ci, il n’a pu retenir quelques larmes qu’il a caché en se prenant le visage dans les mains. Une attitude qui traduit l’importance de ce moment dans la vie d’Eto’o, bien déterminé à redonner au Cameroun son lustre d’antan.

«Ce 11 décembre 2021, les délégués de notre assemblée générale élective m’ont porté à la tête de notre Fédération de football. Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend. Par ce vote, les délégués ont fait le choix de donner une chance au projet que j’ai présenté à tous les amoureux de notre sport. Ensemble, redonnons au football camerounais toute sa grandeur. A ceux qui m’ont accordé leur vote, je vous fais la promesse de donner le meilleur de moi-même pour que notre drapeau flotte à nouveau au plus haut dans la compétition mondiale.

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Les délégués qui ne m’ont pas accordé leurs suffrages, qu’ils sachent que je respecte leur vote. Néanmoins, je leur tends la main pour qu’ils prennent toute leur place dans la dynamique de notre projet. J’ai pris l’engagement de rassembler la famille du football, notre famille pour relever le défi d’un nouveau départ. Vous me connaissez, je tiens toujours mes promesses. Aux autres candidats, Zacharie Wandja, Jules Denis Onana, j’adresse mes salutations fraternelles. J’ai une pensée particulière pour mon grand frère Seidou Mbombo Njoya, le président sortant de notre Fédération. Seidou, tu as fait de ton mieux, je salue ton engagement et ton amour pour notre sport. Aux autorités de notre pays, je leur dis merci pour l’engagement et les facilités qui ont permis la tenue de la campagne électorale et le vote dans la paix et la sérénité.

Aux amoureux du football, ce 11 décembre est un grand jour pour le football camerounais. Nous ouvrons un nouveau chapitre pour notre histoire sportive. Dès demain, nous nous mettons au travail pour que notre pays soit fier de ses meilleurs ambassadeurs… Nous n’y arriverons pas sans le soutien du peuple camerounais. Telle est ma mission, tel est mon devoir, je vous salue.»