(Audio)–Mort de François Mancabou-Cheikh Sarr : «Dou moudj fénn, dara douci léer, nous sommes tous en sursis»

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L’on aurait comme l’impression qu’au Sénégal, maintenant, être mis aux arrêts serait synonyme d’un pied ici–bas et l’autre dans l’au–delà. A ce rythme, l’on ne sait jamais à quoi s’en tenir avec les arrestations tous azimuts. A vrai dire, l’on se pose la question de savoir ce qui se passe au Sénégal. Des honnêtes citoyens meurent dans des conditions déplorables chaque jour que Dieu fait. La route (accident de circulation), l’eau, (chavirement), bagarres, agressions, négligences médicales…De principales sources du mal.

Le décès dans les liens de la détention de François Mancabou dans des conditions non encore élucidées écœure plus d’un Sénégalais. Alors même, que cette mort s’ajoute à une longue liste, qui a l’air de ne pas s’arrêter. Si dans les lieux de détention des gens meurent à ce rythme, là où l’on devrait être plus en sécurité, la confiance entre les populations, aussi républicaines soient–elles, et les Forces de défense et de sécurité fera naître un vent de méfiance, qui ne saurait sangloter que dangereusement. Le décès de François Mancabou qui défraie la chronique est la goutte d’eau de trop qui a fait déborder le vase. Ce vendredi matin à l’émission «Teuss», l’animateur Cheikh Sarr déplore ce qu’il se passe dans le pays, tout en étant assez pessimiste à propos de la suite qui sera réservée au dossier.

Pour lui, comme les dossiers précédents, celui–ci risque d’être rangé dans les tiroirs, jeté aux oubliettes tout bonnement. Peut–être après…

Ecoutez !

 

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