Oustaz BAYO, maître coranique basé à Jaxaay, est accusé d’avoir violé neuf (9) jeunes filles parmi les 96 pensionnaires de sa daara.

Ainsi, les derniers développements de cette rocambolesque affaire, relayés par le quotidien L’Observateur, ont révélé que « les examens médicaux effectués sur les victimes présumées montrent de multiples déchirures anciennes » : un témoignage silencieux mais puissant des sévices subis !

Face à ces allégations d’une extrême gravité, Oustaz BAYO a catégoriquement réfuté les faits. Cependant, sa défense semble vaciller, non pas sur des preuves concrètes, mais plutôt sur des menaces de malédictions envers les enquêteurs qui, selon Oustaz BAYO, “ courent à leur perte… “ : une tactique rapportée par le journal Les Échos. Cette approche peu orthodoxe et désespérée ne fait qu’ajouter une couche de complexité et d’urgence à l’affaire le concernant.

En d’autres termes, cette menace frontalement brandie ne semble aucunement détourner les enquêteurs de leur objectif et ces derniers ont, du plus vite possible, désagréablement réagi. Après une enquête approfondie bouclée vendredi dernier, Oustaz BAYO, présumé violeur, a été déféré au Parquet du Procureur de la République. En gros, il est poursuivi pour des crimes extrêmement graves et qui sont ainsi libellés dans les chefs d’inculpation : « corruption de mineures, pédophilie et viol sur neuf filles âgées de 12 à 14 ans ».