Air Sénégal,la recherche de performances dans la douleur

De loin, on a l’impression d’un acharnement, d’un bassinage. D’une volonté de toujours humecté la plaie financière, technique et même commerciale pour empêcher «cette fierté nationale » de connaître un statut de maître du ciel sous- régional, voire continental. Mais, le rabâchage des problèmes de Air Sénégal sa, à longueur de colonnes de presse, tient lieu d’une certaine régularité dans le mauvais déroulement de faits. Dans la politique de gestion de la compagnie. Chez Air Sénégal, les jours se succèdent et entrevoient l’impression d’une aventure managériale faite de difficultés de toutes sortes.Avant, à la naissance en 2016, il y’avait l’excuse du commencement, de celle qui veut que « tout début est difficile », Mais,5 ans après, les choses semblent dures au mal. Encore une fois , la compagnie aérienne est dans une extrême zone de turbulences à cause des nombreuses pannes des appareils et un déficit énorme de pilotes sur le réseau: Bamako, Douala, Cotonou, Libreville, Abidjan, Conakry, Freetown, Barcelone, Milan… Des dysfonctionnements qui se répercutent sur les plans vols de la sous-région sont aujourd’hui indisponibles. L’un est en maintenance au Maroc, l’un l’autre est en Aog( Aircraft Onground). C’est-à-dire que l’appareil est en incapacité de voler à cause d’une panne technique. Conséquence sur le réseau; tout les vols ont connu cette semaine des perturbations. Des manquements dans un environnement concurrentiel sur lesquels le chef de l’Etat attirait l’attention du patron de la compagnie. « Le respect des règles de performance du transport aérien, que sont la sécurité, la sûreté, la rigueur dans l’organisation, la ponctualité des vols, la qualité du service et la communication, doivent rester de mise dans votre action au quotidien », insistait le chef de L’Etat lors de la réception du A 220-300 . A peine une semaine après l’ « appel » du chef de l’Etat, la situation de la compagnie semble plus compliquée qu’elle ne l’est en apparence.
Selon des sources internes, au de-là des problèmes techniques, il est surtout question d’un déficit de personnel navigant. «Nous pas assez de pilotes pour tout le réseau. 80% des pilotes sont des prestataires sont des étrangers et si jamais ils regagnent leur compagnie,nous aurons de sérieux problèmes. Parce que le peu de pilotes sénégalais qui sont dans les compagnies sont dans les petits avions » m, confient les mêmes sources. Elles regrettent, par ailleurs, que des querelles internes entre responsables désignés( formation, exploitation, personnel…) minent l’esprit d’équipe. Interpellé sur les retards et la grogne des passagers, le service de communication de la compagnie aérienne a tenue à livrer sa version des faits.« Les passagers prévus sur les vols Air Sénégal Milan- Dakar d’hier et aujourd’hui( dimanche 2 et lundi 3 janvier), au nombre de 263, ont décollé aujourd’hui (lundi 3) à 18heures. « Les passagers prévus sur les vols d’hier et aujourd’hui ( dimanche 2janvier et Lundi 3) reliant Dakar à Milan seront transportés sur le vol retour du 4 janvier ( aujourd’hui) à 12heures 55 . Conforme à sa politique de gestion des clients, tout les passagers impactés sont pris en charge dans les hôtels prévus à cet effet », fait savoir la cellule de com. En revanche, aucune info sur les techniques. Encore moins sur le tort actuel du nouvel avion A 220-300, la toute dernière acquisition de la compagnie qui ne peut, pour le moment, prendre les airs. Réceptionné le 29 décembre 2021 par le chef de l’Etat, l’A 220-300, dénommé «Niokolo Koba », reste cloué au sol. Le monocouloir de 133 sièges, dont 8 en classe business et 125 en classe économique, est dans l’attente de la documentation à bord ainsi que la formation en ligne dans le réseau pour les pilotes qualifiés sur l’appareil. Ce qui constitue une perte énorme puisque l’avion est en leasing( Location). «  Nous sommes en train de perdre beaucoup d’argent. L’avion a été loué et la direction devrait prendre les devants avant son arrivée. Par exemple, le Boeing 737-700 acheté par la défunte compagnie Air Sénégal international(Asi) a pris les airs trois heures après son atterrissage à l’aéroport Dakar-yoff. Il a été piloté de Seattle en passant par Gander, avant avant d’atterrir à Dakar, par le commandant instructeur Malick Tall. La compagnie avait énormément le temps de préparer des équipages et faire toute la documentation avant sa venue », regrettent des sources d’Air Sénégal. La seule manœuvre qu’elle se prévue d’effectuer, pour l’instant, c’est un vol ferry entre Dakar et Casablanca pour transporter l’équipage qui devrait récupérer le A319 en maintenance dans le royaume en maintenance dans le royaume chérifien.

NKN