Affaire “topp cas“ : Comment les administratrices faisaient chanter leurs victimes… ?
La DSC (Division spéciale du Cyber–sécurité) a frappé au cœur de certains groupes Facebook et WhatsApp de “topp cas“, dont la spécialité est de ruiner la réputation de personnes livrées à la vindicte des réseaux sociaux par l’étalage de leur vie privée.
En effet, ladite unité de la Police nationale a procédé à l’arrestation de 2 administratrices de ces redoutés cercles d’échanges entre femmes. Les mises en cause sont Kiné Anna Diop alias “Oumy Khaïry“, arrêtée chez elle, aux HLM 4, alors qu’elle venait d’atterrir à Dakar en provenance d’Italie où elle vit, et Rokhaya Daba Tine à propos de laquelle peu d’informations ont été fournies.
D’après des infos relayées par “L’Observateur“, les administratrices des groupes Facebook en question faisaient chanter leurs victimes. Ainsi, dès que les échos d’un “cas“ leur parvenaient, elles s’arrangeaient pour avoir les contacts de la personne visée. Puis, elles la contactaient, pour lui proposer deux options : 1) payer pour gagner l’absolution ou bien 2) refuser de payer et voir sa réputation complètement ruinée…
D’ailleurs, selon “L’Observateur“, les montants étaient fixés en fonction du “profil de l’accusé“ et de la gravité du “cas“. Pour rappel, plus d’une centaine de plaintes ont été déposées contre elles, aussi bien au niveau de la Police nationale que de la Gendarmerie…
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