À l’intention de la Cour de la CEDEAO, Me BRANCO a ainsi formulé : « Rendez à SONKO ses droits, sa liberté…! »

Alors que la Cour de Justice de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a retenu le délibéré concernant l’affaire SONKO pour la date du vendredi 17 Novembre 2023, l’avocat franco-espagnol Me Juan BRANCO a, au cours de l’audience de ce jour-ci, formulé une demande à l’intention de la Cour.

 

En effet, la requête introduite, en Septembre dernier, par Ousmane SONKO via l’entremise de ses avocats devant la Cour de la CEDEAO a été retenue aujourd’hui, lundi 06 Novembre, pour jugement au fond. Ainsi, Me Juan BRANCO – un des conseils du leadeur du Parti dissous Pastef-Les Patriotes – a plaidé, entre autres, la liberté pour son client et la restitution de ses droits.

L’affaire Ousmane SONKO a été examinée au fond par le juge de la CEDEAO. Et Me BRANCO – le tout premier à prendre la parole – a instamment prié la Cour de dire le droit :

« Nous vous prions de prendre les décisions qui s’imposent et permettre à Monsieur SONKO d’être libéré sans craindre qu’il lui soit reproché une quelconque partialité. »

Mais également, l’avocat franco-espagnol  a prié, à haute et intelligible voix,  le juge communautaire, « au nom du Peuple sénégalais de rendre à Monsieur SONKO ses droits, sa liberté…! »

« Une invite..., dit-il…, « prononcée à quelques semaines de la déclaration du Conseil constitutionnel, listant les candidats officiels. »

En outre, a-t-il demandé à la Cour de prendre une décision favorable pour qu’Ousmane SONKO se présente à la Présidentielle du dimanche 25 Février 2024 !

Me Juan BRANCO a aussi écaillé le SÉNÉGAL, affirmant que « lorsqu’un État cesse d’appliquer ses propres règles, son autorité s’affaisse. »

Il a aussi plaidé la possibilité pour le SÉNGAL de se montrer à la hauteur de son histoire en libérant Ousmane SONKO, en le réintégrant sur les listes électorales et en annulant la dissolution de sa formation politique Pastef-Les Patriotes (Patriotes Africains du SÉNÉGAL pour le Travail, l’Éthique & la Fraternité).

Toutes choses qui lui font espérer en cette Cour de la CEDEAO qui « participera à sauver un État qui ne mérite pas cet effondrement qui déstabiliserait lourdement la région. »

En outre, l’avocat d’Ousmane SONKO a aussi plaidé, entre autres, l’élargissement de taule de ceux qu’il a ouvertement nommés “ détenus politiques “.

Entre autres demandes du pool d’avocats d’Ousmane SONKO à l’intention de la Cour, l’on peut retenir celles-ci :

– Ordonner à l’État du SÉNÉGAL de s’abstenir de toute action susceptible d’aggraver le différend, notamment la radiation d’Ousmane SONKO des listes électorales et du fichier électoral ;

– Ordonner le sursis à sa radiation des listes électorales, en vue de la Présidentielle sénégalaise du dimanche 25 Février 2024 et le rétablissement de son nom sur lesdites listes et dans le fichier électoral, si la mesure a déjà été prise ;

– Ordonner la suspension par l’État du SÉNÉGAL de la mesure de dissolution du Parti Pastef-Les Patriotes, ainsi que le rétablissement provisoire dudit Parti dans ses droits politiques ;

– Ordonner à l’État du SÉNÉGAL de ne prendre aucune action pouvant entraver les activités politiques légales du Parti Pastef-Les Patriotes jusqu’à ce que la Cour rende sa décision, et dans tous les cas, jusqu’après l’élection présidentielle de Février 2024 ;

– Ordonner à l’État du SÉNÉGAL de mettre fin à la détention provisoire d’Ousmane SONKO et d’envisager des mesures alternatives à la détention qui ne portent aucunement atteinte à ses activités politiques.