« Candidat à tout prix » : Thierno CISSÉ prend une condamnation ferme, assortie d’une amende pécuniaire !

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Du nom de ce « candidat à tout prix » à la Présidentielle du dimanche 25 Février prochain, Thierno CISSÉ a finalement pris une condamnation ferme à une peine privative de liberté de six (6) mois, assortie d’une amende pécuniaire à hauteur de 100.000 francs CFA.

En effet, cette sentence fait suite à son arrestation par la DIC (Division des Investigations criminelles), pour avoir soumis une liste contenant des noms de 13 députés fictifs au Conseil constitutionnel, dans l’optique de faire valider son parrainage, faisant savamment dans le faux et l’usage de faux.

Dans la lancée, c’est via communiqué que le Conseil constitutionnel avait instamment déclaré ce qui suit :

« [Thierno CISSÉ] a produit une liste de députés introuvables sur la liste des membres de l’Assemblée nationale (…) ».

Du plus vite possible, le sieur CISSÉ a été mis à la disposition du Parquet du Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance Hors Classe de Dakar pour « suspicion de fraude sur le parrainage, conformément aux dispositions des articles L.57 alinéa 8 et L.91 du Code électoral », d’après toujours le texte dudit communiqué officiel émanant du Conseil constitutionnel.

Dans un premier temps, Thierno CISSÉ a plaidé non coupable devant le juge, qui l’a interpelé, et s’est défendu en déclarant ceci :

« J’ai un compte et un chéquier. J’ai émis un chèque comme caution, mais je n’ai pas clôturé ce compte ».

Puisant dans son imagination des éléments pour asseoir sa Défense, M. CISSÉ a évoqué une directive qu’il aurait reçue de nature surnaturelle, tout en renchérissant ainsi :

« Instruction m’a été donnée de déposer avec neuf (9) pièces. L’instruction ne vient pas de moi, ni d’un être humain, mais d’un être supérieur : Allah Soubhanah wa Tallah ! »

Étant informaticien de formation, Thierno CISSÉ a également rejeté les accusations de falsification, tout en insistant sur sa sincérité quant à sa candidature. D’ailleurs, il a aussi répondu :

« Je ne suis ni un farceur, ni un faussaire ! Je ne jouais pas. Le 26 Août, j’ai annoncé ma candidature et j’ai suivi toutes les étapes. Donc, je ne jouais pas. Et j’assume jusqu’au bout ! »

Malgré le fait qu’il ait tenté, avec ruse, d’asseoir sa Défense, le Tribunal a jugé les faits d’une « extrême gravité » et a reconnu Thierno CISSÉ coupable de « confection de faux parrainages, de faux et usage de faux en écritures publiques ».

Quant au Procureur de la République, il avait initialement requis une peine d’un (1) an ferme pour « fraude » et une autre de six (6) mois pour « émission d’un chèque sans provision ».

En réaction à cette série d’événements rocambolesques, la famille de Thierno CISSÉ avait commis un avocat pour assurer sa Défense. Toutefois, cette Défense a singulièrement invoqué l’état mental de Thierno CISSÉ. Notons qu’un proche de Thierno CISSÉ a déclaré ce qui suit, via les colonnes de L’Observateur :

« Il ne jouit pas de toutes ses facultés mentales ! »

De plus, un frère du « candidat à tout prix » a corroboré cette déclaration, en partageant des observations personnelles sur l’état mental du sieur mis en cause. D’une manière ramassée, il a mentionné que « depuis son retour de Canada, il y a de cela trois (3) ans, des signes de déséquilibre mental ont été constatés ! »

Au final, le frère de Thierno CISSÉ a ainsi conclu : « Je lui ai alors proposé de le conduire à l’Hôpital, en vain ! Je ne pouvais pas le forcer. »

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