Revue de presse : La polémique concernant les fiches de parrainages de SONKO réapparaît sur les Unes matinales !
Les démarches entreprises par le pool d’avocats et le mandataire d’Ousmane SONKO, afin de recevoir, de la DGE (Direction Générale des Élections), les outils de collecte des parrainages et l’inauguration de l’État-major de la Gendarmerie nationale sont les sujets les plus commentés par les quotidiens de ce vendredi.
Les avocats de la tête d’affiche des Patriotes et Maire de Ziguinchor (Sud) ont demandé à la CENA (Commission Électorale nationale autonome) de se substituer à la DGE et de lui remettre la clé USB et les autres outils avec lesquels il doit collecter les parrainages, en vue de sa candidature.
« Malgré son état de santé dégradant, Ousmane SONKO ne baisse toujours pas la garde. Il s’accroche à sa ferme volonté de participer à la prochaine élection présidentielle », a vite fait de déduire “Le Quotidien“, des efforts par son mandataire et ses conseils pour obtenir gain de cause devant la Direction Générale des Élections.
« La CENA dispose du pouvoir de dessaisissement et de substitution d’action, dans le cadre des opérations électorales et référendaires à l’‘égard de la DGE », ont argué les avocats de M. SONKO pour demander à cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections de remettre à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrainages.
“EnQuête“ constate que « le ping-pong continue », puisque « l’administration [électorale] continue de refuser à Ousmane SONKO ses fiches de parrainages ».
De même, « cette confusion actuelle met à nu les nombreuses insuffisances du système électoral sénégalais, qui dépend en grande partie […] du ministre de l’Intérieur, à la tête duquel se trouve un politique », a fait observer “EnQuête“.
« La DGE s’entête », a ainsi titré “WalfQuotidien“, affirmant que l’Honorable-député Mohamed Ayib DAFFÉ, mandataire d’Ousmane SONKO, est revenu plusieurs fois de la DGE sans les outils réclamés.
Un militant de la Société civile interrogé par “Sud Quotidien“ a estimé que, « cette situation ne fait que renforcer le doute et engendrer une rupture de la confiance entre les acteurs politiques, le Ministère de l’Intérieur et l’administration chargée des élections ».
“ On n’investit jamais à perte dans les armées… “
« Vous êtes un soldat loyal et professionnel, avec un sens du devoir », a rapporté “Libération“ en citant le Président de la République, Macky SALL, qui a fait ce compliment au patron de la Gendarmerie nationale, le Général Moussa FALL.
C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration de l’État-major de la Gendarmerie nationale, à Dakar.
« Les fleurs du Président au Général FALL », a titré “L’As“ de son côté, ajoutant que « l’infrastructure inaugurée symbolise, selon Macky SALL, la grandeur et le prestige de nos Forces de Défense et de Sécurité ».
« Cet État-major flambant neuf donne un nouveau souffle de modernité et de vitalité à notre Gendarmerie », a rapporté “EnQuête“, citant le Président de la République.
Pour sa part, “Le Quotidien“ a estimé qu’ “ on n’investit jamais à perte dans les Armées, dans leur formation surtout “.
« La Défense est l’un des enjeux qui prévalent sur tout le reste au SÉNÉGAL […] L’inauguration, cette semaine, du nouvel État-major de la Gendarmerie nationale montre que, au niveau sécuritaire, l’ambition du SÉNÉGAL est vive », a également renchéri “Le Quotidien“.
« Atteindre 35.000 agents en 2025 », a barré à sa Une “Le Soleil“, en affirmant que c’est l’objectif que se donne l’État, pour la Gendarmerie nationale.
Pour sa part, le journal “Tribune“ a signalé que « le scandale des fonds Covid-19, éventé par la Cour des Comptes, n’a toujours pas donné lieu à des poursuites judiciaires, même si une enquête [a été] rondement menée par la DIC – la Division des Investigations criminelles – ».