Mohamed Samba DJIM, plus connu sous l’appellation “Hannibal DJIM“, est poursuivi avec la société de transactions financières, “Kopar–Express“ et d’autres chefs de financement pour des « activités qui compromettent la Sécurité publique et causent des troubles politiques graves ». En effet, les charges incluent « complot contre l’autorité de l’État, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves et à compromettre la Sécurité publique ».

Dans le même sillage, Daouda KALOGA, dit “Diadj“, a été inculpé pour le « délit d’offense au Chef de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la Sécurité publique, association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif ».

Pour rappel, les articles visés par le Procureur de la République sont les articles 80, 137, 238, 239, 148, 254 du Code pénal, 139 du Code de Procédure pénale et la loi 2021–33 du 21 Juillet 2021.

Via un communiqué publié le 12 Février, la Société “KOPAR–Express“ réfutait catégoriquement toutes les accusations qui pèsent sur elle. Pour se faire, l’entreprise a déclaré être « en règle avec toutes ses obligations déclaratives et de paiement en matière fiscale et sociale », et a démenti tout fait de “fraude fiscale“ qui aurait pu lui être notifié.

Également “KOPAR–Express“ a rappelé qu’elle est « une entreprise sénégalaise fondée par de jeunes Sénégalais et qu’elle remplit toutes les conditions légales et réglementaires d’ouverture et d’exercice ».

Notons que “Hannibal DJIM“, un activiste proche du Parti politique PASTEF/Les Patriotes, était le principal organisateur des levées de fonds organisées par les “Patriotes“, pour secourir leurs camarades de Parti en difficulté. Alpagué le 8 Février dernier, Mohamed Samba DJIM dit “Hannibal DJIM“ a vu le cours du temps lui réserver cette épreuve imparable, qui l’a mené vers un mandat de dépôt…